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France

L'envie de «vérité» de l'ex-première dame de France, Cécilia Attias

Depuis son divorce d'avec Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias n'avait pas parlé. Elle a décidé de rompre le silence en écrivant un livre au titre explicite, «Une envie de vérité», à paraitre le 9 octobre prochain.

Cécilia Attias.
Cécilia Attias. Reuters/Fadi Al-Assaad
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Cécilia Attias a choisi de livrer sa vérité des années Sarkozy. La fête du Fouquet’s, le soir de la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007, a marqué tout le quinquennat, comme l'empreinte d'une entrée en matière ratée, trop « bling bling », trop éloignée des Français, comme le symbole d'une présidence ostensiblement proche des plus nantis. Et c'est à Cécilia, à l'époque encore épouse de Nicolas Sarkozy, qu'on a fait porter le chapeau de cette erreur de communication.

Aujourd'hui, divorcée depuis six ans, elle règle ses comptes et charge les membres du cabinet de Nicolas Sarkozy qui ont, dit-elle, géré la liste des invités triés sur le volet. Mais surtout, elle justifie le choix du Fouquet’s, un établissement situé sur les Champs-Elysées,. Un choix réalisé en accord avec Nicolas Sarkozy selon elle, et censé « honorer Paris et la France ». Et elle se rebiffe : « Une table étoilée, une brasserie, une auberge de banlieue : tout aurait donné lieu à ricanement ».

« Les gens de l’ombre »

Cécilia Attias revient sur d’autres étapes de son court passage à l’Elysée, et notamment sur un moment important pour elle : la libération des infirmières bulgares. Elle raconte son face-à-face avec Mouammar Kadhafi, où elle tient tête au vieux tyran, qui finit par lui accorder ce qu’elle est venue chercher.

L’ex-première dame évoque aussi ses relations avec les conseillers de Nicolas Sarkozy, « les gens de l’ombre », qui au fil des années ont pris de plus en plus d’importance et avec lesquels elle a souvent été en désaccord, voire en opposition. Et elle assène : « Lorsque je ne fus plus là pour rétablir un équilibre, on a pu voir combien certaines personnes prirent une importance dont elles n’étaient pas toujours dignes ».

Cécilia Attias s'étonne encore de l'évolution de Nicolas Sarkozy, qu’elle a connu « d’une totale placidité » dans le privé et qui a donné par la suite « une image aussi impulsive ». Elle déclare même : « Son énergie avait été porteuse d'un vrai dynamisme, son agitation ne fit qu'agacer. »

L'ex-première dame donne son avis sur la dernière campagne présidentielle, menée très à droite par l’ancien président. Une décision et une analyse qu'elle ne semble pas partager : « Pour en finir, en 2012, il alla chercher les électeurs vers les extrêmes où d’ailleurs il ne les trouva guère, alors que tout politologue sait qu’en France, comme dans la plupart des grandes démocraties, les élections se gagnent au centre. »

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