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Invité du matin

Claude Bartolone: «Oui on peut combattre Daech, oui on peut triompher de Daech!»

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Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et président du Congrès à Versailles et tête de liste PS pour les élections régionales en Ile-de-France était ce lundi l’invité du matin de RFI. Lutte contre le terrorisme, campagne électorale suspendue, marathon diplomatique de François Hollande, il répond aux questions de Frédéric Rivière.

Claude Bartolone.
Claude Bartolone. RFI
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« Faire campagne comme si de rien n'était me paraissait insupportable », a déclaré  Claude Bartolone, tête de liste socialiste pour les élections régionales en Ile-de-France, pour justifier la suspension par le PS de toute campagne électorale jusqu'à l'hommage national aux victimes des attentats vendredi 27 novembre.

« J'ai demandé à mes colistiers d'arrêter toute campagne. Aujourd'hui, il y a beaucoup plus intérêt à être à côté des Français qui cherchent des explications, de nos compatriotes qui veulent se rassembler ensemble, plutôt qu'être sur des tréteaux pour présenter les orientations des uns et des autres »

« Quand on vit une épreuve comme celle-là, chacun doit être à son poste. Et il me semblait tout à fait normal, non seulement normal mais républicain, d'occuper à plein l'ensemble des fonctions qui sont les miennes aujourd'hui ».

François Hollande entame ce jour un marathon diplomatique dans l’idée de créer une coalition unique contre l'Etat islamique avec un entretien avec David Cameron ce lundi, Barack Obama mardi à Washington, puis Vladimir Poutine jeudi à Moscou:

« Je ne pense pas que l'on puisse parler de revirement. Dans les déclarations de Poutine, il y a aussi l'idée de dire: à un moment donné le peuple syrien, y compris ceux qui sont à l'extérieur, devront s'exprimer. Et chacun voit bien que si les Syriens s'expriment, Bachar al-Assad ne sera pas la solution ».

« Je rappelle quand même qu'aujourd'hui les Syriens sont beaucoup plus victimes de Bachar al-Assad qu'ils ne l'ont été de Daech ».

« Bien entendu il faut se débarrasser de Daech compte tenu de la menace mais on voit bien, et l'exemple de la Libye est là pour le confirmer, qu'il ne peut pas y avoir de solution durable sans Etat qui vive de manière démocratique et permette de gérer la vie des citoyens sur le territoire. Et qui peut imaginer que la Syrie puisse continuer à être gérée par Bachar al-Assad ? »


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