Accéder au contenu principal
France

Après les attentats, Manuel Valls aimerait rassembler les Français

Malgré le choc et l'émotion provoqués par les attentats de Paris, la classe politique n'a pas réussi à se rassembler et des affrontements verbaux ont eu lieu cette semaine à l'Assemblée nationale. Un spectacle jugé indigne par les Français, qui a provoqué à droite comme à gauche, une prise de conscience. Invité au journal de 20 heures de France 2 jeudi 19 novembre au soir, Manuel Valls a tenté de rectifier le tir.

Manuel Valls s'adresse à l'Assemblée nationale pour convaincre les députés de voter pour la prolongation de l'état d'urgence.
Manuel Valls s'adresse à l'Assemblée nationale pour convaincre les députés de voter pour la prolongation de l'état d'urgence. REUTERS/Charles Platiau
Publicité

Les députés ont voté massivement la prolongation et les aménagements de l'état d'urgence demandés par le gouvernement à l'issue d'un débat très calme. Manuel Valls, sur France 2, veut y voir le signe que la page de la discorde est tourné  : « Je veux dire ma fierté du rôle du Parlement, des parlementaires qui ont voté cette loi nécessaire en oubliant les querelles politiques. L’intérêt des Français, leur sécurité étaient au cœur de ces débats. »

Un ton bien différent de celui que le Premier ministre avait employé pour répondre aux attaques des Républicains (LR) mardi 17 novembre, lors de la séance des questions au gouvernement durant laquelle les invectives avaient fusé de tous bords, alors même que le deuil national n'était pas terminé.

Posture à la hauteur des événements

Manuel Valls a donc essayé de retrouver une posture à la hauteur des événements et d'encourager chacun à faire de même : « Les responsables politiques notamment, je veux les saluer, de droite et de gauche, cette union sacrée. Vous savez mon amour pour Clémenceau quand on est en guerre. C’est l’union sacrée qui doit s’imposer. Elle est en train de s’imposer et c’est aussi la plus belle des réponses face aux terroristes. Nous gagnerons la guerre. »

Dans un climat d'inquiétude extrême et alors même que Manuel Valls l'a encore rappelé, la menace de nouveaux attentats n'est pas écartée, le spectacle d'une classe politique engluée dans des stratégies politiciennes était particulièrement inacceptable pour les Français. Le Premier ministre l'a compris.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.