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Revue de presse des Amériques

A la Une : Etats-Unis – Pakistan, vers la rupture ?

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Le Pakistan repense sa relation avec les Etats-Unis
 
Le New York Times s’interroge sur l’avenir des relations avec le Pakistan. Selon le journal, rien ne va plus entre Washington et Islamabad. Les rapports diplomatiques se sont considérablement détériorés ces derniers temps. Une nouvelle donne qui a des conséquences sur la lutte contre le terrorisme. La collaboration entre les deux pays sur ce thème sera désormais très limitée, écrit le New York Times. Les Américains auront beaucoup de mal à poursuivre leurs attaques anti-talibans, à l’aide des drones, dans les zones tribales pakistanaises. Ils doivent aussi retirer du territoire pakistanais bon nombre de leurs espions et de soldats.

En même temps, l’aide financière aux Pakistanais sera revue à la baisse. « C’est très simple, explique un responsable américain, nous fermons le chapitre de l’après 11-Septembre ». Selon la même source, qui veut rester anonyme, les autorités pakistanaises auraient été très claires vis-à-vis du gouvernement américain. Elles souhaitent réévaluer leurs relations avec Washington.

Quelle sera la nature de ces relations ? Pour le New York Times, il est trop tôt pour le dire. Il faut encore attendre plusieurs semaines pour avoir une idée claire de la nouvelle stratégie pakistanaise. Ceci dit, les Etats-Unis ont déjà eu un avant-goût de ce qui pourrait les attendre, écrit le journal new-yorkais. Après la mort de 26 soldats pakistanais dans une attaque américaine près de la frontière afghane, Islamabad a réagi immédiatement : le gouvernement a fermé les routes de ravitaillement vers l’Afghanistan et a boycotté une conférence à Bonn portant sur l’avenir du pays voisin.

Les chrétiens d’Orient poussés à l’exil

Une autre région qui attire l’attention de la presse : le monde arabe. Beaucoup de commentaires et d’analyses reviennent sur les bouleversements politiques dans cette partie du monde. Le printemps arabe vu par des chrétiens d’Orient, c’est un dossier à retrouver - tradition oblige - dans le Christian Science Monitor. Beaucoup de chrétiens au Proche et au Moyen Orient n’auront pas passé un Noël tranquille, estime le journal. 

A l’instar des coptes en Egypte, la plus grande communauté chrétienne de la région, ils craignent pour leur avenir. Et pensent à l’exil. Depuis 2003, un demi-million de chrétiens sont déjà parti d’Irak, et l’exode continue. En Syrie, les chrétiens vivent dans la peur d’un changement de régime. Avec un nouveau gouvernement islamiste, ils pourraient perdre la protection du clan Assad, dont ils jouissent encore.

Un spécialiste de la région explique dans les colonnes du Christian Science Monitor que les récentes révolutions ont ouvert une sorte de boîte de Pandore. Ces sociétés ont vécu des décennies sous la férule de dictateurs. Il peut y avoir donc une tendance à la tyrannie de la majorité. L’Irak en est un bon exemple. Beaucoup de groupes cherchent aujourd’hui à prendre des initiatives sans se soucier des droits des autres.
 
Obama veut défendre des classes moyennes
 
Le président américain qui peaufine sa stratégie électorale, c’est un autre sujet dans la presse américaine. Quel message Barack Obama pourrait-il bien faire passer à ses électeurs ? C’est la question à laquelle les conseillers du président (et candidat à sa réélection) sont en train de réfléchir en ce moment, nous apprend le Los Angeles Times. Il semble qu’Obama veut faire de la défense des classes moyennes son cheval de bataille. Cette stratégie vise à contrer celle des républicains. Pour eux, les élections en novembre prochain devraient être un référendum sur le bilan économique du président, bilan que les conservateurs jugent, bien sur, catastrophique.

A Cuba, déception après l’annonce des réformes

Juste avant Noël, le président Raul Castro avait annoncé la libération de 3 000 prisonniers et une révision de la loi migratoire. Une réforme très attendue par la population cubaine, écrit O Globo. Le journal brésilien rappelle que les habitants de l’île subissent depuis un demi-siècle des restrictions de voyages. Mais Raul Castro veut y aller piano, pour ne pas dire pianissimo. Le changement de la politique migratoire se fera sans pression, a expliqué le président cubain devant le Parlement vendredi, le 23 décembre 2012. Donc, pas de grands bouleversements à venir. « C’est la preuve que le régime a peu, commente l’écrivain cubain Antonio José Ponte dans les colonnes d’O Globo. Ils annoncent de grandes réformes mais reculent toujours au dernier moment ».

Dans le journal officiel Granma, pas un mot sur ce sujet sensible. L’organe du Parti communiste se contente de citer quelques phrases du discours prononcé par Raul Castro vendredi dernier, dont celle-ci : « Nous ne négligerons jamais l’unité des Cubains… une unité qui nous a tant servi et nous sert pour continuer à construire notre socialisme. »

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