Le ton est assez peu amène, ces derniers jours, entre les États-Unis et leurs alliés dans le golfe arabo-persique d'un côté, et l'Iran de l'autre. «Si l'Iran veut se battre, ce sera la fin officielle de l'Iran, plus jamais de menace contre les États-Unis», dit Donald Trump sur Twitter. «Les railleries génocidaires ne mettront pas fin à l'Iran», réplique le chef de la diplomatie iranienne. Ce ne sont pas que des mots : les États-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région et des attaques contre des installations pétrolières saoudiennes par des alliés de Téhéran ont eu lieu, ainsi que de mystérieux sabotages de bateaux. Le golfe arabo-persique est-il au bord de l'embrasement ? C'est la question du jour.
Pour en débattre :
- Philip Golub, professeur de relations internationales et d'économie politique internationale à l'Université américaine de Paris, membre du Conseil scientifique de l’IreMMO, auteur de Une autre histoire de la puissance américaine (Le Seuil 2011)
- Camille Lons, coordinatrice et chercheuse pour le Conseil européen pour les relations internationales, spécialiste de la géopolitique des pays du golfe Persique et de la péninsule Arabique.
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