Un jeune tué lors d'un passage à tabac à la sortie de son collège à Viry-Châtillon. Une jeune fille de 13 ans agressée, là encore près de son établissement à Montpellier. Deux mineurs mis en examen pour l'assassinat d'un homme à Grande-Synthe. Ou encore, un adolescent tué après s'être interposé dans une altercation à Romans-sur-Isère. Quatre faits divers de ce mois d'avril 2024 en France et qui ont relancé la discussion sur une violence qui gangrènerait la jeunesse. Alors les jeunes d'aujourd'hui sont-ils plus enclins aux actes violents que les générations passées ? Quelles solutions face à ce phénomène, alors que le gouvernement promet déjà une contre-attaque de la République et un sursaut d'autorité ?
Pour en débattre :
- Muriel Eglin, présidente du Tribunal pour enfants de Bobigny, vice-président de l’association française des magistrats de la jeunesse et de la famille
- Christian Mouhanna, chercheur au CNRS et au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), il étudie les organisations policières, la justice pénale et le milieu carcéral
- Véronique Blanchard, docteure en Histoire, titulaire de la Chaire enfance et jeunesse de l’Université d’Angers.
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