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La une de la presse cette semaine à Kinshasa

A la Une de la presse cette semaine à Kinshasa

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Le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila lors de son allocution devant l'Assemblée générale annuelle des Nations unies, le 23 septembre 2017, à New York.
Le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila lors de son allocution devant l'Assemblée générale annuelle des Nations unies, le 23 septembre 2017, à New York. REUTERS/Eduardo Munoz
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Journée « Ville Morte »… Les mouvements citoyens Lucha, Filimbi et autres ont appelé la population à rester à la maison le mercredi 15 novembre pour réclamer notamment le départ du président Kabila. Et à Kinshasa, tous les journaux ne font pas le même bilan de cette journée.

« Les Kinois sont restés bel et bien dans leurs quartiers », écrit Le Phare. Ce journal affirme en effet que tout était « mort » : « la fonction publique morte, les écoles mortes, les universités mortes, les instituts supérieurs morts, le marché central mort, les magasins morts, les bureaux de change morts, les entreprises publiques mortes… » Bref pour ce quotidien, l’appel a été suivi.

« Kinshasa a refusé de mourir » rétorque Forum des As pour qui la journée a été quasi normale. Le confrère ajoute : « pour s’en convaincre, hormis les bleus blancs qui étaient rares dans les rues, la plupart des Kinois ont vaqué mercredi à leurs occupations. Si l’objectif avait été de paralyser la ville, ça n’a pas été le cas mercredi », conclut-il.

L’Avenir fait une lecture identique des événements… Il reprend les propos du porte-parole de la Majorité présidentielle dans sa communication du même mercredi. Selon André Alain Atundu, le peuple congolais a rejeté le mot d’ordre des mouvements en mal d’inspiration.

Réussite ou pas de l’opération ville morte ? « Il est irresponsable de polémiquer sur cette question alors que le pays est instable, répond la secrétaire générale du MLC au journal Le Potentiel. Instable parce que quelqu’un qui a prêté serment devant Dieu et la nation de respecter la constitution, préfère lancer un défi au peuple en ignorant son engagement », explique Eve Bazaiba citée par le journal.

Pour Le Maximum, l’opposition a fait un flop total… Mais le confrère soupçonne la Monusco de chercher à stabiliser l’instabilité… Référence ici à l’exhortation de la Monusco en direction des autorités pour respecter les libertés fondamentales. Selon le journal, « la force onusienne est restée silencieuse quand les évêques et les acteurs politiques de l’opposition ont appelé la population à se prendre en charge, mais elle empêche le pouvoir de réagir. » Le confrère y voit une façon d’ouvrir un boulevard au désordre.

Autre titre dans la presse : « Le budget 2018 sème le doute », titre Le Phare à La Une. Il s’agit du projet de loi des finances déposé jeudi au bureau de l’assemblée nationale par le premier ministre. Dans ce budget, le gouvernement a réservé une enveloppe assez importante pour les élections. Un budget acceuilli avec scepticisme par ce journal : « A l’heure des comptes, le gouvernement va sans doute évoquer la basse conjoncture économique interne et externe pour justifier l’insuffisance des fonds à affecter au processus électoral », annonce déjà le confrère. La Tempête des Tropiques juge ce budget tout simplement utopique.

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