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France

Le déclin de la biodiversité française s'aggrave

Selon le rapport annuel de l’Observatoire national de la biodiversité, la situation de la faune et de la flore continue de se dégrader en France. Métropole et outre-mer sont concernés.

Les populations de chauve-souris ont diminué de 40% en métropole.
Les populations de chauve-souris ont diminué de 40% en métropole. Getty Images/ Tom Walker
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La situation est alarmante. Un quart des quelque 5 000 espèces animales et végétales sous surveillance risque de disparaître en France. La situation s’est particulièrement aggravée ces dix dernières années pour les amphibiens, les oiseaux nicheurs, les reptiles, mais aussi les mammifères. Les populations de chauve-souris ont ainsi diminué de 40 % en métropole.

La biodiversité très riche des territoires d’outre-mer est également en déclin. Les récifs corralliens continuent de diminuer. Près de la moitié des plantes de Mayotte sont menacées d’extinction.

Sur le banc des accusés : l’urbanisation, l’agriculture intensive et ses pesticides, la pollution, la surexploitation des ressources et bien sûr le réchauffement climatique. Les écosystèmes sont mis à mal. En métropole, seul un cinquième des habitats type prairies, marais, grottes, dunes se trouve dans un état favorable, selon le rapport de l'Observatoire national de la biodiversité.

Les auteurs de l'étude insistent sur la responsabilité particulière de la France. Le pays héberge 10 % de la biodiversité mondiale, avec de très nombreuses espèces endémiques dans les territoires d’outre-mer, qu'on ne trouve nulle part ailleurs sur la planète.

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