Un incendie relance la polémique sur les logements insalubres près de Paris
A Aubervilliers, plus de 24 heures après, on ne connaît toujours pas l'origine de l'incendie qui a fait 7 blessés dont 5 enfants. Selon la maire de la commune, le petit immeuble où vivait cette famille n'était pas fait pour être habité. De quoi relancer la polémique sur les logements insalubres en banlieue parisienne.
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Le propriétaire du petit immeuble ne disposait que d'un bail commercial pour la supérette située au rez-de-chaussée. Au-dessus, l'étage de 30m2, où vivait une famille d'une douzaine de personnes, était censé être un espace de stockage et en aucun cas un logement.
L'unique accès à cette réserve – transformée en appartement – se faisait d'ailleurs par la supérette, dont le rideau métallique était fermé au moment de l'incendie compliquant l'intervention des secours.
Mais de manière générale, ce genre d'habitation insalubre révèle la pression foncière qui touche les communes limitrophes de Paris, particulièrement en Seine-Saint-Denis, département d'Ile-de-France le plus touché par le mal-logement.
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Le quartier d'Aubervilliers où a eu lieu ce sinistre faisait pourtant partie d'un programme de rénovation financé par l'Etat : un programme insuffisant, selon Meriem Derkaoui, la maire d'Aubervilliers qui renvoie la balle vers le gouvernement. L'élue communiste estime que la réduction des fonds alloués à la rénovation urbaine freine considérablement l'action municipale contre les logements indignes.
De son côté, l'Etat fait pourtant savoir qu'il a récemment augmenté de 5 à 10 milliards d'euros l'enveloppe allouée à la rénovation urbaine en métropole.
Il y a de l'humidité, des rats, c'est mal isolé, c'est des conditions de vie très précaires...
La question de l'insalubrité des logements d'Aubervilliers
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