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France

Emplois fictifs présumés: le siège du Front national à nouveau perquisitionné

Le siège du Front national à Nanterre a une nouvelle fois été perquisitionné ce lundi 20 février en fin de journée. Une opération dans le cadre de l’enquête sur des emplois fictifs présumés des assistants des députés frontistes au Parlement européen.

Le siège du Front national à Nanterre a été perquisitionné le 20 février 2017.
Le siège du Front national à Nanterre a été perquisitionné le 20 février 2017. CHRISTOPHE SIMON / AFP
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Abus de confiance, escroquerie en bande organisée, faux, usage de faux et travail dissimulé. Voilà les soupçons qui pèsent sur le Front national. Accusé d’avoir indûment rémunéré 20 assistants au Parlement européen alors même que ceux-ci occupaient des postes au sein du parti.

Des emplois parfois très éloignés des fonctions de parlementaires. C'est le cas par exemple du garde du corps de Marine Le Pen également assistant à Bruxelles.

Près de 300 000 euros

Au total, le préjudice s'élèverait à près de 300 000 euros pour le Parlement européen. Depuis le 15 décembre dernier, une information judiciaire a été ouverte et c’est la seconde fois que le siège du parti est perquisitionné dans le cadre de cette affaire.

De son côté, le Front national dénonce « une opération médiatique dont le seul but est de tenter de perturber le bon déroulement de la campagne présidentielle ». Pour l'heure, l'affaire n'entache pas la popularité de Marine Le Pen, actuellement créditée de 27% des suffrages au premier tour.

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