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Nessim Chikhaoui filme les femmes de ménage d'un palace parisien dans «Petites mains»

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Ils et elles sont invisibles et pourtant, indispensables au bon fonctionnement d’une entreprise, ou d’une société. Mal considérés, voire complètement ignorés, ces personnels peuvent être exploités. Mais quand trop c’est trop, la lutte collective s’impose ! C’est ce que montre le film « Petites mains », qui sort en salles le 1er mai 2024, journée internationale du Travail.

Nessim Chikhaoui.
Nessim Chikhaoui. © Sophie Torlotin/RFI
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Après « Placés », qui s'inspirait de son expérience d'éducateur dans un foyer de l'ASE (l'aide sociale à l'enfance), Nessim Chikhaoui choisit le registre de la comédie pour « Petites mains ». Ce film choral montre le combat de femmes de chambre d'un palace parisien qui se mettent en grève pour demander de meilleures conditions de travail. Il s'est inspiré de différents mouvements sociaux de ces dernières années en France (notamment la grève de 22 mois à l’Ibis Batignolles et celle au Park Hyatt qui a duré 87 jours) en filmant un tandem : Eva (Lucie Charles-Alfred), employée d'une entreprise de sous-traitance qui va faire équipe avec Simone (Corinne Masiero). Autour d'elles, gravitent des personnages secondaires forts : Safiatou, (Marie-Sohna Condé) externe et soutien de famille, qui ne peut pas faire grève car elle attend le renouvellement de son titre de séjour... Avec Aïssata (Maïmouna Gueye) et Violette (Salimata Kamaté), elles sont constamment en butte aux récriminations de leur gouvernante Agnès (Mariama Gueye).

«Petites mains», de Nessim Chikhaoui.
«Petites mains», de Nessim Chikhaoui. © Petites Mains

À l’affiche de notre cinéma aujourd’hui, on parlera encore lutte collective avec l’alarme sonnée par les professionnels de la culture, et de grands noms du cinéma, en Argentine, après l’élection de Javier Milei, reportage de notre correspondant à Buenos Aires Theo Conscience.

Lutte individuelle, celle d’un jeune soldat israélien qui prend des chemins de traverse, c’est « Le Déserteur », de Dani Rosenberg.

Et puis on parle cheveux aussi, cheveux crêpus et coupe afro, avec la documentariste Rachel Kwarteng dont la série de cinq épisodes, Cheveux Afro, l’histoire d’une couronne innée, est disponible sur la plateforme TV5MONDEplus.

Musiques : Radio par Lily Wood and The Prick, Maudit par Malick Djoudi.

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