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Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: rentrée scolaire, rien ne va plus dans les classes françaises

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Une classe de lycée, le jour de la rentrée scolaire, à Paris, le 4 septembre 2023. Beaucoup de professeurs manquent à l'appel selon les syndicats enseignants.
Une classe de lycée, le jour de la rentrée scolaire, à Paris, le 4 septembre 2023. Beaucoup de professeurs manquent à l'appel selon les syndicats enseignants. © Miguel Medina / AFP
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On évoquait déjà le sujet hier, mardi 12 septembre mais Le Monde en remet une couche ce matin en Une de son édition papier : après la rentrée, « le manque d’enseignants se confirme ». Le journal reprend le constat amer de deux syndicats selon lequel « il manque au moins un professeur dans un collège ou lycée sur deux ». Le Monde a également collecté des témoignages de parents d’élèves « un peu partout en France » qui font le même bilan. « La rentrée de 2023 s’organise dans de meilleures conditions que celle de 2022 », avait pourtant affirmé le ministre de l’éducation nationale Gabriel Attal, fin août. Eh bien non, « la situation est similaire à la rentrée dernière » et « il faut arrêter avec les promesses non tenues », lui répond aujourd’hui le syndicat des chefs d’établissement dans les colonnes du Monde.

Un problème qui n’est pas limité à la France

Pourtant, si « la pénurie d'enseignants qualifiés met la France au défi », note également Le Figaro, ce n'est manifestement pas un mal franco-français : « Le métier de professeur connaitrait même une crise mondiale ». Le quotidien en veut pour preuve le rapport annuel de l’OCDE – « Regards sur l’éducation » - présenté mardi 12 septembre à Paris, en présence de Gabriel Attal justement.

Et cette crise mondiale serait perceptible depuis 2018 mais marquée aujourd’hui par cette pénurie de profs. « Cette crise », par exemple, l’Allemagne la connait note Le Figaro. « Les professeurs y sont payés deux fois plus qu’en France, mais se plaignent d’un métier devenu trop exigeant, de tâches administratives considérables, de la pression parentale ou bien encore de l’absence de perspectives ».

Des rythme d’apprentissage à revoir

Et du côté des élèves ou plutôt des rythmes d’apprentissage : peut mieux faire également ! Dans ce rapport de l’OCDE, qui passe donc au crible les différents systèmes d’éducation. Les Échos retiennent pour leur part que les petits français « ont plus d'heures pour apprendre qu'ailleurs », or il n'y a pas de quoi se réjouir pour autant. « La France fait plus mais pas mieux », précise le journal. « Elle donne plus d'heures pour apprendre à lire et à compter, mais sans obtenir de meilleurs résultats ».

En revanche, voilà qui devrait faire plaisir aux petits français. Avec ce rapport, Les Échos tordent le cou à une idée reçue en matière de vacances scolaires. « L'hexagone a moins de vacances d'été que dans la moyenne de l'OCDE- huit semaines au lieu de neuf ». N'en déplaise à Emmanuel Macron qui avait émis le souhait de les raccourcir, ce sont les vacances intermédiaires qui « sont, elles, plus nombreuses".

Deux drames ayant endeuillé l’Afrique du Nord

Les journaux français reviennent également sur les deux drames qui ont endeuillé l’Afrique du Nord. Il y a le séisme au Maroc bien sûr, et il y a les inondations en Libye. Évoquées dans notre revue de la presse africaine ce matin, on la retrouve en France en Une de Libération. « Inondations en Libye, combien de morts ? » s'interroge le journal. « Des milliers de disparus dans une zone coupée du monde : le bilan humain reste incertain, mais la tempête Daniel qui a ravagé l'Est du pays dimanche s'annonce terriblement meurtrière », lit-on. 

Dans un pays toujours divisé car à l’Est, rappelle le quotidien, « se trouvent des régions qui ne reconnaissent pas le gouvernement de Tripoli », le gouvernement reconnu par la communauté internationale. Or deux gouvernements rivaux, évidemment, cela « complique la gestion des secours ».

La « Cryptoqueen » fugitive

Les journaux la surnomment la « cryptoqueen » … Entendez, la reine du crypto, en référence aux crypto monnaies. Et c’est Le Monde qui nous la présente, comme « l'une des personnes les plus traquées au monde ». Rien que ça ! Son nom Ruja Ignatova, elle est bulgare, « titulaire d’un doctorat en droit à l’université allemande de Constance, elle a publié une thèse et fréquenté Oxford avant de travailler pendant cinq ans pour le cabinet de conseil McKinsey ». Mais elle a été placée l’an passé sur la liste des fugitifs les plus recherchés par Europol et elle figure aujourd’hui dans le top 10 du FBI.

Alors, qu’a-t-elle fait pour mériter tout ça ? Eh bien, elle serait ni plus ni moins la coresponsable d’un « vaste scandale financier considéré comme l’une des plus grandes arnaques de l’histoire », nous dit Le Monde. Ruja Ignatova est la cofondatrice du OneCoin, une cryptomonnaie lancée en 2015 et qui s’est avérée être une escroquerie qui aurait fait près de trois millions de victimes dans le monde. Montant du butin estimé par le département de la justice américain : plus de 4 milliards de dollars. Or, si son associé Karl Sebastian Greenwood, un Britannico-Suédois de 45 ans, a été condamné à vingt ans de prison hier aux Etats-Unis. Eh bien Ruja Ignatova, elle, est en cavale. Et pour l'heure, « le FBI offre une prime de 100.000 dollars pour tout élément pouvant conduire à son arrestation ». Sait-on jamais...

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