Accéder au contenu principal
Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: la bataille autour du budget 2023

Publié le :

Le ministre français de l'Économie, des Finances, de l'Industrie et de la Sécurité numérique Bruno Le Maire et le ministre adjoint des Comptes publics Gabriel Attal arrivent pour assister à une conférence de presse pour présenter le projet de loi de finances 2023 du gouvernement français au ministère des Finances de Bercy à Paris, le 26 septembre 2022.
Le ministre français de l'Économie, des Finances, de l'Industrie et de la Sécurité numérique Bruno Le Maire et le ministre adjoint des Comptes publics Gabriel Attal arrivent pour assister à une conférence de presse pour présenter le projet de loi de finances 2023 du gouvernement français au ministère des Finances de Bercy à Paris, le 26 septembre 2022. © REUTERS / Benoit Tessier
Publicité

« Le bras de fer s’engage à l’Assemblée », titre Les Échos : « Le gouvernement se lance dans la bataille politique ». En effet, l’examen des textes budgétaires démarre ce lundi à l’Assemblée nationale, « après une semaine de débats agités en commission des finances ». Et « même si le gouvernement assure vouloir faire vivre le débat », l’idée de recourir à l’article 49.3 de la Constitution n’est « pas écartée », observe le quotidien économique. Un article qui permet une adoption du texte sans vote des députés.

Le Figaro va plus loin : si la bataille parlementaire s’annonce rude, avec plus de 3 300 amendements déposés, en l’absence de majorité, dans une Assemblée fragmentée, « on sait déjà que le 49.3 mettra fin au débat ». « La seule interrogation, c’est quand », estime Le Figaro. Cet épisode devrait donc plutôt être « un révélateur politique et social pour toute la suite du quinquennat », selon le journal. Car « derrière le budget 2023, c’est bien la présidentielle 2027 qui est déjà dans toutes les têtes ».

La pénurie de carburants dans les stations-essence

Avant toute chose, prévient La Croix, « gare aux effets d’optique ». « Les longues files d’attente qu’on observe depuis plusieurs jours devant les stations-essence françaises ne sont pas la conséquence d’une pénurie structurelle de carburants, mais de la grève qui paralyse trois raffineries de TotalEnergies », grève reconduite ce dimanche. C’est « la pompe à retardement », pour Libération.

En effet, « sur fond de superprofits des pétroliers », c’est bien ce conflit salarial qui entraîne la fermeture de nombreuses stations-essence. Et ce conflit inquiète Libé autant que l’exécutif. Vendredi à Prague, Emmanuel Macron a appelé les automobilistes au calme, car il sait que ce type de mouvement sectoriel « peut facilement faire tâche d’huile et agréger d’autres colères ». Une piste de sortie de crise tout de même : TotalEnergie s’est dit prêt hier à négocier « sous réserve de la fin des blocages ». L’Humanité dénonce ici « un chantage aux grévistes ».

Où sont passés les chauffeurs de bus ?

Plus d’essence dans les stations et, en Île-de-France, plus de chauffeurs dans les bus… « Mais où sont passés les chauffeurs de bus ? », se demande Le Parisien Aujourd’hui en France. « Plus de 1 500 conducteurs manquent à l’appel à Paris et en Île-de-France », résultat : les passagers, eux, « attendent de plus en plus longtemps » et deviennent des « galériens du quotidien ». Alors le journal enquête sur ce qu’il qualifie de « long dérapage » et il constate notamment une « étrange épidémie d’arrêts maladie » à la RATP, la régie des transports parisiens. Des arrêts souvent justifiés « par l’augmentation des agressions, par les changements de condition de travail, par des burn out », explique un syndicaliste.

Mais il y aussi ces cas révélés par Île-de-France Mobilités, ajoute Le Parisien. Par exemple, « onze arrêts médicaux consécutifs de onze médecins différents, pour mal de ventre, forcément ça questionne », peut-on lire. Au total, « 500 arrêts maladies frauduleux ont été détectés », des tampons de médecins ont notamment été dérobés pour faire des faux. La RATP et la Caisse d’assurance maladie ont « porté plainte pour faux et usage de faux », apprend-on. Soixante personnes ont déjà été licenciées, et une soixantaine de procédures sont en cours.

La mort de Bruno Latour

Il était une figure majeure de la pensée écologique. Hommage ce lundi dans les journaux « au penseur du tournant écologique ». C’est ainsi que Bruno Latour est présenté en Une de La Croix. Le philosophe français est mort à l’âge de 75 ans. Le « meta penseur », comme l’appelle Libération, « au carrefour de la sociologie, de l’anthropologie et de l’écologie, le chercheur avait notamment théorisé l’importance des éléments sociaux dans l’élaboration des faits scientifiques ». Mais en effet, rappelle Libération, « c’est sans doute comme penseur de l’écologie politique que Bruno Latour a eu le plus d’influence, notamment auprès du grand public ».

Le retour de Laurent Blanc

Une disparition remarquée donc, mais un retour également ce matin dans la presse. Sur la scène football, « Place au président », titre L’Équipe. « Président », c’est le surnom de Laurent Blanc qui effectue son retour en Ligue 1. L’ancien coach du PSG a été nommé entraîneur de l’Olympique Lyonnais. Voilà qui signe pour lui « la fin d’une longue traversée du désert », souligne L’Équipe.

En effet, depuis son départ du PSG en 2016, Laurent Blanc n’a entraîné que quatorze mois, et au Qatar. Et même si son nom a été « cité un peu partout », aucun grand club européen ne lui a fait confiance. Sa signature à Lyon lui offre donc l’occasion de « redorer son image ». Premier test dès dimanche à Rennes, il aura pour mission de relancer des joueurs lyonnais « tétanisés », une équipe « à la dérive » selon L’Équipe. Laurent Blanc va donc probablement sortir les rames.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 05:15
  • 05:27
  • 04:50
  • 05:15
  • 05:09
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.