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Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: le possible tournant de la guerre en Ukraine

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Sur cette image réalisée à partir d'une vidéo publiée par le service de presse présidentiel russe, le président russe Vladimir Poutine s'adresse à la nation à Moscou, en Russie, mercredi 21 septembre 2022.
Sur cette image réalisée à partir d'une vidéo publiée par le service de presse présidentiel russe, le président russe Vladimir Poutine s'adresse à la nation à Moscou, en Russie, mercredi 21 septembre 2022. AP
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« Un animal blessé est-il plus dangereux qu’en bonne santé ? » La question n’est pas « vétérinaire » mais « stratégique », et elle « concerne le monde entier », prévient Le Journal du Dimanche. « Obsession ukrainienne, menaces nucléaires... Faut-il prendre Vladimir Poutine au sérieux ? » En tout cas, le président russe est « affaibli », c'est certain, analyse le JDD. « Pas seulement par les reculs de son armée sur le front ukrainien, pas seulement par les prises de distance de ses partenaires les plus indulgents comme la Chine ou l’Inde, mais aussi parce que son pouvoir en Russie est défié ». Un pouvoir défié, selon le magazine, par « les déserteurs qui refusent de rejoindre les réservistes appelés en renfort, défié par ces centaines de milliers de Russes qui se ruent dans les aéroports ou aux frontières, mais aussi par ces grappes de manifestants qui ont osé affronter la police dans une trentaine de grandes villes russes depuis mercredi ».

Vladimir Poutine « pris dans une logique infernale »

Et le JDD n'est pas le seul à voir un Vladimir Poutine acculé. En Une, L’OBS se demande également si nous sommes au « tournant de la guerre ». Dans ses colonnes en tout cas, Jim Townsend, ancien secrétaire adjoint à la défense de Barack Obama l’affirme : « Kiev et son allié américain croient désormais la victoire possible. » L’Express, de son côté, nous explique pourquoi Vladimir Poutine « peut perdre ». « Par la ruse et par le feu, il rêvait de restaurer l'empire soviétique », lit-on, mais on comprend que le chef du Kremlin est sur une pente savonneuse.

« Pris dans une logique infernale », il est affaibli et voit sa marge de manœuvre « se réduire considérablement », note à son tour L’Express. Alors l’hebdo imagine aussi le scénario d’une « escalade russe », mais l’hypothèse d’une frappe nucléaire semble la moins probable. Trois autres scénarios se dessinent pour L’Express : celui d’un « statu quo », c’est-à-dire une stagnation de la contre-offensive ukrainienne et, donc, des positions sur le terrain ; celui « d’un effondrement total de l’armée russe », pas impossible et ce serait un « cauchemar pour le Kremlin » ; enfin, une reconquête progressive par l’Ukraine de ses territoires perdus, au fil des mois. Une dernière option qui semble vraisemblable au vu des évènements actuels.

En Iran, « la révolte des femmes dévoilées »

Également dans les kiosques cette semaine, la colère des Iraniennes, « La révolte des femmes dévoilées », à lire dans Le Point. Dans le sillage du décès de Mahsa Amini, cette jeune Iranienne de 22 ans morte deux jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs, parce que son foulard était mal placé. Et depuis, « la colère des femmes monte », affirme Le Point. Le magazine revient sur les manifestations qui secouent le pays.

Et notamment sur une scène « stupéfiante de courage dans l’Iran des Mollahs ». En pleine manifestation de rue, « une femme dévoilée se hisse sur le capot d’une voiture immobilisée et effectue le signe de la victoire. Portant un masque anti-covid pour ne pas être reconnue, l’iranienne brandit au bout d’une tige en bois son foulard en feu ». Décryptage immédiat de la sociologue Azadeh kian, dans Le Point toujours : « En retirant leur foulard ou en le brûlant, ces femmes remettent ainsi en question le régime iranien dans son ensemble ». Des femmes courage.

Les profs d’EPS, ces « hussards de la République »

Un hommage de L'Équipe cette semaine, à des profs « de haut niveau ». Hommage à Angel Vaquier, Pierre Satragne, Carole Roussais et tous les autres « hussards de la République ». C’est ainsi que le magazine les présente. Et ce ne sont pas n'importe quels profs : L'Équipe nous parle évidemment des profs d'EPS, les profs d'éducation physique et sportive. « Historiquement mal considérés » en France, « souvent sous-estimés », ils ont pourtant « beaucoup évolué », affirme L'Équipe. On est loin des clichés ici, les profs de sport sont « impliqués », « de mieux en mieux formés », ils se montrent « créatifs » et « novateurs ». Ce sont aussi des éléments importants du dispositif pédagogique : leur relation aux élèves, comme ils sont souvent appréciés, font d'eux de « très bons profs principaux ». Il était temps de rendre aux profs de sport l’hommage qui leur est dû. 

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