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Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: du mouvement dans le secteur de l’édition

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Vivendi et son PDG Vincent Bolloré ont renoncé au groupe d'édition français Editis, pour pouvoir racheter Hachette.
Vivendi et son PDG Vincent Bolloré ont renoncé au groupe d'édition français Editis, pour pouvoir racheter Hachette. REUTERS/Charles Platiau
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Quand ça bouge dans l’édition, cela fait naturellement couler beaucoup d’encre. « Vivendi lâche Editis pour s’offrir Hachette », titre Le Monde. Le groupe de Vincent Bolloré « a fini par se rendre à l’évidence » : il ne pourrait pas détenir à la fois Lagardère Publishing (c’est-à-dire Hachette, Larousse, Livre de Poche et Hatier, entre autres) et Editis (qui comprend les maisons Plon et Bordas notamment). En d’autres termes, il ne pourrait pas détenir « les deux leaders de l’édition en France », explique Le Monde : « Jamais les autorités de la concurrence n’accepteraient une telle concentration, contre laquelle le reste du secteur était vent debout. »

Vivendi vers Hachette, le joyau de Lagardère Publishing

C’est donc Hachette, le joyau de Lagardère, qui a les faveurs de Vivendi. « C’était la décision logique », selon Le Monde, Lagardère Publishing est le troisième éditeur mondial de livres grand public et d’éducation, avec 2,6 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2021. Or, Hachette est sa marque principale. Alors, oui, « pour mettre la main sur Hachette, Bolloré tourne la page Editis », confirme Libération. Mais cette opération, affirme Libé, « ne rassure pas pour autant les professionnels du secteur et les salariés », ceux qui s’étaient opposés au projet de fusion Editis-Hachette tant voulu par Vincent Bolloré. Côté syndicat, pas de grand soulagement, « l’opération proposée pour le moment est nébuleuse », estime une cadre de la CFDT Livre et édition.

Du Liban à l’Ouganda, des portraits à découvrir

La Croix, pour sa part, nous emmène ce samedi au Liban. « Tenir dans le chaos ». Le quotidien catholique nous donne à voir la « vie d’une famille chrétienne à Beyrouth » : les Zoueïn, « une famille dans la tourmente ». « Le Covid, l’explosion dans le port de Beyrouth, la monnaie en chute libre, le prix de l’essence qui flambe, les médicaments introuvables, les denrées inabordables, les coupures d’électricité ou d’eau incessantes… Plus rien ne va », raconte La Croix. Reportage saisissant et important pour découvrir ou se rappeler l’ampleur de la crise qui touche le Liban et le quotidien des Libanais.

Dans le genre portrait-courage, quelques pages plus loin, on peut également lire « Les nouveaux Mandela ». Une série de portraits qui présente des militants « se dressant pour défendre les droits humains », qui tentent « à leur échelle, de remettre le monde à l’endroit ». Aujourd’hui, on peut découvrir le portrait de Frank Mugisha, « défenseur ougandais des homosexuels ». Il refuse de s’exiler et il « risque quotidiennement sa vie pour porter la voix des homosexuels persécutés dans son pays, nous dit La Croix, ne demandant qu’une chose : le droit pour chacun, d’être soi ».

Les premiers réservistes de la police nationale

Il y a aussi ces Français qui s’engagent dans la réserve de la police nationale. « Ils sont épiciers, élagueurs, opticiens… » et « appelés à patrouiller en uniforme et en armes ». C’est à lire dans Le Figaro, qui nous emmène dans le « dojo improvisé au rez-de-chaussée du centre de formation de la police à Lognes, en Seine-et-Marne », où 65 stagiaires s’entraînent. « Cheveux poivre et sel pour certains, corps rebondis pour d’autres ». Ils ont entre 19 et 58 ans et « forment la toute première promotion de la nouvelle réserve opérationnelle de la police ». Comme eux, 6 891 citoyens se sont portés candidats, nous apprend Le Figaro. Formation sur leurs vacances, non rémunérées.

Au total, les stagiaires vont tirer « 250 cartouches, autant qu’un élève en école des gardiens de la paix », mais tous ne veulent pas faire du terrain. À l’image de Jean-Charles, opticien dans le Val-d'Oise : « Je ne souhaite pas me retrouver sur la voie publique. À 56 ans, je n’ai plus trop envie de courir pour me prendre un frigo sur le coin du visage », dit-il. Reste à savoir maintenant comment ces « pionniers de la réserve seront accueillis dans les services, où pour l’heure, les interrogations se mêlent à la curiosité », rapporte Le Figaro. Mais le modèle a « déjà fait ses preuves en gendarmerie, qui affiche 28 000 réservistes opérationnels ».

Un Français risque 116 ans de prison aux États-Unis

Un jeune informaticien français de 21 ans, détenu au Maroc depuis deux mois, sur fond d’accusations de cybercriminalité risque très gros aux États-Unis. L’histoire est un peu folle, digne d’un polar, c’est Aujourd’hui en France qui nous la raconte. Le père témoigne dans le journal. Son fils, Sébastien Raoult, est accusé par le FBI d'avoir rançonné des entreprises sur le web. Il clame son innocence et son père le croit, nous dit Aujourd'hui en France. La famille a demandé l'extradition du jeune homme en France, car les actes auraient prétendument été commis sur le sol français. Une affaire judiciaire hors du commun...

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