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Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: José Eduardo dos Santos, mort d’un géant angolais

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l'ex-président angolais José Eduardo dos Santos.
l'ex-président angolais José Eduardo dos Santos. LUSA - AMPE ROGÉRIO
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Il était arrivé au pouvoir « presque malgré lui, à l’âge de 37 ans, après le décès du premier président de l’Angola indépendant, Agostinho Neto », énonce Jeune Afrique. « Aussi secret qu’habile politicien, José Eduardo dos Santos a eu plusieurs vies : chef de guerre, meneur de parti, fin diplomate, président autoritaire à la tête d’un joyau pétrolier, patriarche craint, adulé puis délaissé. Figure marquante de l’histoire moderne de l’Angola, ne serait-ce que par sa longévité au pouvoir (trente-huit ans), il est aussi l’homme qui a mis fin à la guerre civile en 2002 – « l’architecte de la paix », selon la rhétorique du MPLA – et celui qui a rendu possible la reconstruction du pays dans les années 2000 », résume ce journal panafricain.

Jeune Afrique rappelle aussi que le président dos Santos aura été « tout-puissant pendant si longtemps », et qu’il a vécu « une fin de pouvoir sans violence ni trouble mais pleine d’amertume ».

La rue de la mort pour Shinzo Abe

C’est « un défi à la démocratie », lance en Une Le Figaro. L’ancien Premier ministre Shinzo Abe a succombé aux balles d’un ancien militaire japonais, tireur d’élite dans la marine, qui a fait feu sur lui lors d’une réunion électorale de rue. Et le Japon est « sous le choc », souligne ce journal.

De fait, signale encore Le Figaro Shinzo Abe avait certes beaucoup d’ennemis. Il suscitait parfois dans ses meetings de rue une hostilité militante rare au Japon. Mais l’absence de motifs politiques avoués du tueur semble ranger cette tragédie parmi les crimes gratuits, le fait d’un « solitaire » comme il en existe beaucoup au Japon », conjecture ce quotidien.

Shinzo Abé ? C’était un « animal politique envahissant », formule Libération. Car ses prises de parole régulières ces derniers temps à propos de la Russie, du risque à Taïwan, de l’armement du Japon, du débat sur la dissuasion nucléaire, « agaçaient même un peu l’actuel Premier ministre, Fumio Kishida, car Abe continuait d’agir en coulisses pour influencer le chef du gouvernement par la bande », souligne Libé.

Ukraine, année zéro

En Russie, pour galvaniser les siens, le président Vladimir Poutine s’affiche publiquement tant et plus ces dernières semaines. Signe que la guerre en Ukraine promet de durer. « Le président russe, de plus en plus visible publiquement ces dernières semaines, semble avoir choisi l’escalade verbale et la consolidation de ses appuis face au bloc occidental, avec une rhétorique toujours plus prégnante du « nous contre eux », souligne Le Figaro.

Objectif ? « La remobilisation des esprits sur la nécessité de cette « opération spéciale » (qu’est, en fait, la guerre en Ukraine). En d’autres termes : il harangue les troupes, notamment les élites politiques et économiques », explique encore Le Figaro.

Alors, oui, soupire Le Parisien, « la guerre promet d’être longue… » Ce journal, à la Une duquel Vladimir Poutine promet une « guerre totale pour prendre le Donbass », prédit qu’en fait, la guerre « ne s’arrêtera pas au Donbass », mais que Poutine « cherchera ensuite à pousser son avantage sur la bande terrestre reliant la Crimée à la Transnistrie, prenant au passage le port stratégique et symbolique d’Odessa ». Ce quotidien souligne au passage que les Européens, « qui ne disposent pas, contrairement aux Américains, de leurs propres ressources énergétiques, n’ont toujours pas trouvé la parade miracle à leur dépendance vis-à-vis des hydrocarbures russes ».

Pourtant, il faudra « tenir face à la Russie », enjoint Le Parisien, et ce « quoi qu’il en coûte. Au-delà de l’Ukraine, le respect des principes de souveraineté et du droit des peuples à décider de leur destin est à ce prix », professe ce journal.

Victoire en prolongation pour Platini

C’est fait. Michel Platini, qui attendait que la justice suisse décide de son sort dans une retentissante affaire d’escroquerie présumée, a été acquitté. Et c’est une « belle victoire » pour l’ancien capitaine des Bleus, se réjouit Le Figaro. « Quarante ans après la défaite légendaire en demi-finale de la Coupe du monde 1982 face à l'Allemagne au cours d'une nuit de Séville qui fait encore pleurer les plus nostalgiques, l'ancien numéro 10 des Bleus a obtenu (hier) une victoire éclatante sur un autre terrain de jeu. Celui moins sexy mais tout aussi important des tribunaux », se félicite Le Figaro, sous une photo de Michel Platini, tout sourire.

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