Élections 2024, se préparer à déjouer les pièges des IA génératives

Un plan pour lutter contre la désinformation vient d’être annoncé par Open IA, la firme qui concentre toute l’attention en cette année 2024, où près d’un tiers de la planète doit se rendre aux urnes. Les risques liés à la génération artificielle de textes et d’images ne sont plus à démontrer. L’entreprise californienne expérimente de nouveaux outils de détection des images ainsi créées. Une course de vitesse est engagée.

Sur écran, lors du Forum économique mondial de Davos, Sam Altman, directeur général, et cofondateur avec Elon Musk, d'Open IA, le 18 janvier 2024. © Fabrice COFFRINI / AFP

Au Forum économique mondial de Davos, le patron d’Open IA Sam Altman se montre confiant, fort des annonces faites pour contrer les mauvais usages de l’Intelligence artificielle dans le domaine de l’information. Mais beaucoup de questions se posent sur la mise en œuvre des solutions imaginées par l’entreprise à l’origine de ChatGPT et DALL-E. Nous interrogeons à ce sujet Denis Teyssou, responsable du Média Lab R&D de l’Agence France Presse. Spécialiste des dispositifs de lutte contre la désinformation, il dirige également le projet européen VERA AI-vérification assistée par l’intelligence artificielle.  

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