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C'est pas du vent

Au Québec, la ruée vers les minerais de transition

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C’est l’un des paradoxes de notre époque : pour lutter contre le changement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé ! Pourtant, l’industrie minière consomme beaucoup d’eau, pollue les sols et consomme beaucoup d’énergie.  Mais pour produire des panneaux solaires, des éoliennes, des batteries et des voitures électriques, nous avons besoin de cuivre, de cobalt, de nickel, de lithium et de terres rares.

Vue aérienne de la mine de charbon, Canada.
Vue aérienne de la mine de charbon, Canada. © Getty Images - shaunl
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Pour satisfaire nos besoins, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux que nous en avons extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Nous creusons et prospectons partout et pour une fois pas seulement dans les pays du Sud. Par exemple, depuis trois ans, le lithium, le nickel et le graphite présents dans le sol québécois attise les appétits à la plus grande surprise des habitants. Car au Québec n’importe qui peut acheter pour deux ans le droit d’explorer le sous-sol sur des parcelles de 500 m2. C’est un héritage historique de la législation britannique lorsque le Canada lui appartenait. Ces claims miniers sont accessibles… sur Internet. La population s’organise pour défendre ses paysages.

Reportage au Québec de Pascale Guéricolas. 

Avec Célia Izoard, journaliste et philosophespécialiste des nouvelles technologies au travers de leurs impacts sociaux et écologiques. Son ouvrage La Ruée minière au XXIè siècle. Enquête sur les métaux à l'ère de la transition est paru aux Éditions du Seuil. 

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