Sous le mot grossophobie se cache une discrimination silencieuse aux conséquences bien réelles pour les personnes en surpoids. Des regards désapprobateurs, des commentaires sur le physique ou le contenu de l’assiette, des insultes aussi.
Car dans de nombreux pays, l’idée selon laquelle les personnes sont les seules responsables de leurs poids et de leur corpulence est encore largement répandue. Alors que la proportion des adultes de plus de 18 ans en surpoids est passée de 25 % en 1990 à 43 % en 2022, l’attitude à leur égard ne semble pas s’améliorer. En France, par exemple,
Pourtant, depuis 2001, l’apparence physique fait partie des critères non discriminatoires dans le Code du Travail.
Oui mais comment prouver qu’à diplôme égal, lors d’un entretien : le surpoids est jugé comme un signe de non performance ?
Comment prouver cette discrimination sachant que le délit de grossophobie n'existe pas ?
Avec :
• Daria Marx, féministe, blogueuse, écrivaine française, cofondatrice de l'association Gras Politique et autrice de Dix questions sur la grossophobie (Editions Libertalia, 2024)
• Jean-François Amadieu, sociologue spécialiste des déterminants physiques de la sélection sociale, directeur de l'Observatoire des discriminations, professeur à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et auteur de La société du paraître - Les beaux, les jeunes… et les autres (Odile Jacob, 2016)
Et un entretien avec Claire Bargelès, correspondante de RFI, basée à Johannesburg, sur la perception des corps en Afrique du Sud
Programmation musicale :
► Il y avait quoi avant - Richard Bona
► Laisse moi le chat - Johan Papaconstantino
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