Vendeurs ambulants, taxi-moto : l’économie informelle au cœur des villes africaines
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Au début du mois d’avril 2024, les autorités du district d’Abidjan ont interdit le commerce ambulant sur les grandes artères, la mendicité et l’usage des charrettes à bras de la capitale ivoirienne.
Une décision pour lutter contre le «désordre urbain», selon les mots du vice-gouverneur, Vincent N’Cho Kouaoh. Il faut dire qu’avec l’explosion de la démographie urbaine, les infrastructures peinent à suivre. Les villes ne sont pas pensées non plus comme un espace productif. Pourtant, en Afrique subsaharienne, 85% des emplois sont informels. Vendeurs ambulants, réparateurs de rue, taxis-moto... sont au cœur de l’activité des villes. Entre croissance urbaine, mobilité, infrastructures publiques, emplois, quelles villes durables sur le continent africain ?
Avec :
• Jean-Fabien Steck, géographe, maitre de conférences à l’Université Paris Nanterre
• Luc Gnacadja, président de GPS-Development, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, ancien ministre de l’Environnement du Bénin et architecte de formation.
Un entretien avec Marine Jeannin, correspondante de RFI à Abidjan, où Ibrahim Cissé Bacongo, le ministre gouverneur du district a pris la décision, il y a quelques semaines d’interdire le commerce ambulant sur les grandes artères, la mendicité et l’usage des charrettes à bras.
Programmation musicale :
► Afro Cuban Soul Rebels - Daymé Arocena & Ogguere
► Encore - Dopamoon & Napkey.
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