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Syrie / Irak

Nouvelles offensives des jihadistes dans le nord de l'Irak

Le Parlement du Kurdistan irakien a donné, mercredi 22 octobre, son feu vert à l'envoi de combattants pour renforcer les forces kurdes syriennes qui luttent dans la ville de Kobane contre les jihadistes de l'Etat islamique. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les frappes de la coalition emmenée par Washington en Syrie ont fait 553 morts en un mois, essentiellement des jihadistes. Ce qui n'empêche pas l'organisation Etat islamique de lancer de nouvelles attaques.

Les Kurdes assiégés de Kobane attendent des renforts, les jihadistes ont lancé de nouvelles attaques dans le nord de l'Irak.
Les Kurdes assiégés de Kobane attendent des renforts, les jihadistes ont lancé de nouvelles attaques dans le nord de l'Irak. REUTERS/Kai Pfaffenbach
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Les combattants jihadistes affirment avoir lancé un nouvel assaut sur les monts Sinjar, provoquant un nouvel exode parmi les rares Yézidis restés sur place. Selon des témoignages recueillis par l'agence Reuters, les combattants yézidis et les civils restés avec eux seraient encerclés à l'est du massif montagneux. Un parlementaire yézidi y dénonce l'absence de réaction de la coalition internationale face à ce nouveau drame qui se prépare.

Toujours dans le nord de l'Irak, les combattants de l'Etat islamique auraient lancé plusieurs offensives sur des points stratégiques : dans la région où est située la raffinerie de Baïdji et dans les environs du barrage de Mossoul. Ce barrage avait été repris par les forces kurdes irakiennes en août dernier. Selon l'armée américaine, la coalition anti-jihadiste aurait mené douze frappes aériennes dans le secteur pour empêcher les jihadistes de s'emparer du barrage.

Ces offensives simultanées peuvent avoir plusieurs objectifs : il y a bien sûr le caractère stratégique du barrage de Mossoul et de la raffinerie de Baïdji, la principale raffinerie d'Irak. Mais il peut aussi y avoir la volonté d'obliger la coalition internationale à disperser ses efforts alors que d'autres offensives sont lancées dans la province irakienne d'al-Anbar et autour de la ville syrienne de Kobane.

Et enfin, dernière hypothèse avancée par un responsable kurde irakien : ces offensives seraient des manœuvres de diversion avant une offensive de grande ampleur. Une offensive qui serait lancée sur la ville de Kirkouk, située au sud du Kurdistan irakien et contrôlée depuis le mois de juin par les peshmergas.

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