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Élections européennes: la majorité tente de se relancer dans un grand meeting à Paris

La majorité a essayé de se mettre en ordre de bataille pour les élections européennes en organisant un grand meeting à Paris autour de la tête de liste Valérie Hayer et du Premier ministre Gabriel Attal. Le choix de la salle de la Mutualité, où Emmanuel Macron avait lancé son aventure présidentielle en 2017, était un symbole... sept ans jour pour jour après sa première élection à la présidence de la République...

Gabriel Attal et Valérie Hayer, à la salle de la Mutualité à Paris, le 7 mai 2024.
Gabriel Attal et Valérie Hayer, à la salle de la Mutualité à Paris, le 7 mai 2024. AFP - THOMAS SAMSON
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Vingt-sept ministres, tous les hauts cadres de Renaissance et de ses alliés Modem, Horizons, UDI... Environ 2000 personnes au total étaient présentes, au service d'un objectif : tenter de redonner du souffle à la campagne de Valérie Hayer qui patine face au Rassemblement national. À la Mutualité, le mot d'ordre était donc : tous derrière Valérie Hayer. Gabriel Attal le premier : « Oui, Valérie, tu as montré ta solidité, tes convictions, ta compétence. Nous sommes fiers de toi ! » 

Le Premier ministre présenté comme l'arme anti-Bardella à sa nomination, peu présent jusqu'ici dans la campagne, est venu pour sonner la mobilisation : « Nous lançons aujourd'hui le tournant de cette campagne. »

Face à la duplicité d'un RN qui, dit-il, émarge aux « europhobes anonymes », Gabriel Attal présente l'Europe comme un « bouclier » et pose une question : « Voulons-nous être dans l'Europe ou en-dehors de l'Europe ? Pour nous, c'est clair, c'est dedans. » 

Valérie Hayer poursuit la dénonciation d'un RN opportuniste en faisant référence à l'affaire de Colombe, cette bénévole des Restos du coeur qui a bouleversé la France en expliquant les raisons de son vote pour le parti de Jordan Bardella : « Je veux ici m'adresser à toutes les Colombes de notre pays. Avec eux au pouvoir, pas un prix qui baisse, pas un salaire qui augmente, pas une usine qui rouvre. Et c'est pour vous, Colombe, pour tous les résignés, que je veux me battre. Ma responsabilité, c'est de vous faire changer d'avis. »

« Battons-nous pour faire mentir tous les scénarios écrits par avance », a conclu Gabriel Attal. Il reste un mois à la majorité pour essayer par tous les moyens de réduire l'écart avec le RN.

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