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Reportage

Élections européennes: Raphaël Glucksmann insiste sur l'Ukraine

Alors que la situation militaire de l’Ukraine est délicate, de l’aveu même du président Zelensky, le sujet peine à trouver sa place dans la campagne française des élections européennes de juin 2024. Un candidat continue toutefois d’insister sur l’urgence : la tête de liste PS - Place publique Raphaël Glucksmann. Ce vendredi 3 mai, il a profité de la visite à Paris du maire de Kiev pour faire de nouveau entendre sa voix sur le sujet.

Pour Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique (notre photo), «la vérité de l’Europe aujourd’hui, elle est dans les tranchées à l’est, au nord et au sud de l’Ukraine».
Pour Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique (notre photo), «la vérité de l’Europe aujourd’hui, elle est dans les tranchées à l’est, au nord et au sud de l’Ukraine». AFP - OLIVIER CHASSIGNOLE
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Raphaël Glucksmann n’a pas réussi jusque-là à se rendre à Kiev durant la campagne, alors c’est Kiev qui est venu à lui, écrit Aurélien Devernoix, du service politique de RFI. Et devant Vitaliy Klitschko, la tête de liste PS - Place publique aux élections européennes de juin 2024 affiche son soutien sans faille à l’Ukraine : « La vérité de l’Europe aujourd’hui, elle est dans les tranchées à l’est, au nord et au sud de l’Ukraine. Et c’est notre avenir à toutes et tous qui se joue chaque jour qui passe en Ukraine. »

Un message parfaitement entendu par le maire de Kiev : « Je croise les doigts pour des gens comme lui qui comprennent combien il est important d’arrêter cette guerre et nous avons besoin de ces gens qui se battent pour ça. »

La question cruciale, « les munitions » pour l'Ukraine

« La situation est très difficile, poursuit Vitaliy Klitschko. Il nous faut des munitions. On a un gros déficit en armes, en armes modernes. C’est pour cela que nous avons besoin d’un soutien immédiat. A Kiev, on a des alertes aériennes deux, trois fois par jour et tout le monde doit se réfugier dans des abris. On a besoin de plus de protection : la défense aérienne, c’est très important pour nous, les systèmes anti-missiles. Cette question est prioritaire. Concernant l’envoi de troupes au sol, Emmanuel Macron et les Français décideront par eux-mêmes, mais la question cruciale ce sont les munitions, c’est beaucoup plus important. »

Des mots qui sonnent doux aux oreilles de la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, grande ordonnatrice de cette soirée en majesté pour Raphaël Glucksmann : « Il fait une belle campagne, il donne une nouvelle perspective de ce que peut être la gauche en France. »

Saisie des fonds russes

Mais, pour Raphaël Glucksmann, l’occasion est également belle de cibler sa plus proche rivale aux Européennes, Valérie Hayer, en visant son patron, Emmanuel Macron : « A-t-on multiplié par douze notre production d’obus de 155 mm, comme l’ont fait les Allemands, qui ne sont pas pourtant les fers de lance du soutien à l’Ukraine ? Non, en France, nous n’avons pas fait cela ». Et de proposer la création d’un fonds de défense européen de 100 milliards d’euros, et la saisie des quelques 200 milliards de fonds russes bloqués en Europe.

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