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JO 2024: entre galères et coups de chance, les bénévoles olympiques à l'épreuve du logement

Ils seront 45 000 bénévoles qui participeront à la bonne tenue des Jeux olympiques de Paris cet été. Ils auront pour tâche principale d'accueillir, d'informer et d'orienter les visiteurs durant les deux semaines de compétition. Mais arriveront-ils à se loger ? Les prix des locations et des chambres d'hôtel sont parfois exorbitants pour une nuit dans la capitale. Entre débrouille, grosses galères et coups de chance, paroles de bénévoles à l'épreuve du logement. 

Pour les JO de Paris cet été, 45 000 bénévoles seront mobiliser pour accompagner et orienter les visiteurs durant les semaines de compétition. (Image d'illustration).
Pour les JO de Paris cet été, 45 000 bénévoles seront mobiliser pour accompagner et orienter les visiteurs durant les semaines de compétition. (Image d'illustration). © AFP / Dimitar Dilkoff
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David est bénévole pour les prochains Jeux olympiques de Paris, et comme tous les autres, il savait que l'hébergement pour cet été dans la capitale ne serait pas pris en charge. « Mais on ne pensait pas que ça serait aussi compliqué... », regrette David au micro de Baptiste Coulon. La double peine pour cet ancien sportif de haut niveau handicapé.

« Il faut trouver quelque chose d’accessible pour le fauteuil roulant, mais aussi accessible en termes de prix. Pour l'instant, les logements, on ne trouve rien à moins de 100 euros minimum, par nuit, et ça peut vite arriver à 3 000 euros par mois ! », s'inquiète-t-il. David sera mobilisé dès le mois de mai. Alors, il y a urgence à trouver un toit. Mais il attend encore une réponse, « et en fonction de cette réponse, je me déciderai si je jette l’éponge ou pas », se lamente le jeune homme.

Il aurait aimé davantage de soutien de la part des organisateurs pour trouver des bons plans, éviter les arnaques ou encore les déconvenues, comme c'est le cas de Vincent, originaire de Belgique. « J’ai fini par trouver en décembre un Airbnb chez une Américaine. Mais la semaine passée, elle m’a annulé : elle s’est rendue compte qu’elle pouvait probablement la louer sans passer par Airbnb et plus cher, bien sûr », s'indigne le futur bénévole.

« C’est important de l’aider »

Mehdi a quant à lui eu beaucoup de chance : il a trouvé la perle rare. « Une personne qui proposait son logement gratuitement, un bon samaritain, j’ai envie de dire », se réjouit-il. Le bon samaritain s'appelle Julien, qui ira aux Jeux en tant que spectateur. « C’est un peu ma manière à moi de le remercier de son bénévolat. C’est important de l’aider pour que, moi, je puisse participer et pleinement vivre mon expérience olympique », confie Julien. 

Les locations trop chères dissuadent de plus en plus de voyageurs. Alors, certains propriétaires décident de baisser les prix qui demeurent tout de même très élevés : 800 euros en moyenne pour une nuit à Paris pendant les Jeux.

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