Accéder au contenu principal
Reportage

Elections européennes: Manon Aubry en Martinique, le choix stratégique de LFI

Après le lancement de la campagne des Européennes de LFI samedi 16 mars, Manon Aubry, la tête de liste des insoumis, effectue cette semaine son premier déplacement. Et elle a choisi les outre-mer, avec comme étapes la Martinique et la Guadeloupe. Un choix stratégique pour ce parti.

Manon Aubry (photo): «Moi je le dis, Martiniquais ou Guadeloupéens, ne faites pas le cadeau à Emmanuel Macron de votre abstention, alors qu’il y a des enjeux extrêmement concrets».
Manon Aubry (photo): «Moi je le dis, Martiniquais ou Guadeloupéens, ne faites pas le cadeau à Emmanuel Macron de votre abstention, alors qu’il y a des enjeux extrêmement concrets». © RFI
Publicité

Avec notre envoyé spécial à Fort-de-France, Aurélien Devernoix

L’arrivée à l’aéroport Aimé-Césaire de Fort-de-France a été discrète, mais Manon Aubry compte bien se faire entendre des Français des Antilles. Car la région, et plus largement les outre-mer, concentrent de vrais enjeux européens, selon la tête de liste des insoumis : « À la fois en matière sociale contre la vie chère, à la fois pour la défense de nos services publics, et puis sur l’environnement. Quand vous avez dans le même temps l’Union européenne qui continue l’autorisation du glyphosate, on n’a tiré aucune leçon du chlordécone. »

Essayer de mobiliser

Mais encore faut-il parvenir à mobiliser. En 2019, la participation aux européennes avait plafonné à 15% en Martinique et en Guadeloupe. Jean-Philippe Nilor, député du parti Péyi-A, allié de LFI, avance une explication : « L’Europe, c’est vécu comme quelque chose de plus loin encore que la France, parce que les enjeux ne se voient pas concrètement. On entend parler ici de fonds européen, mais c’est une espèce de nébuleuse qui n’est pas clairement perçue. »

« Il y a des enjeux extrêmement concrets »

Pour l’instant, distancés dans les sondages d’intention de vote, les insoumis espèrent donc mobiliser davantage pour ce rendez-vous de 2024, reconnaît Manon Aubry : « Moi je le dis, Martiniquais ou Guadeloupéens, ne faites pas le cadeau à Emmanuel Macron de votre abstention, alors qu’il y a des enjeux extrêmement concrets ». D’où cette première étape aux Antilles, où Jean Luc Mélenchon avait dépassé les 50% des voix lors du premier tour de la présidentielle 2022.

À lire aussiEmmanuel Macron à Marseille, un coup de com’ pour le chef de l’État?

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.