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France: Édouard Philippe s'installe dans le débat sur les retraites

Plutôt discret et silencieux ces derniers mois, Édouard Philippe revient dans l'arène politique. Dans un entretien au Parisien, l'ancien Premier ministre fait le point sur ses ambitions, ne cachant guère son attrait pour l'Élysée. L'occasion de faire entendre sa propre mélodie politique, notamment sur le sujet explosif des retraites. Un dossier sur lequel il faut « beaucoup bouger », selon lui.

La Première ministre française Élisabeth Borne et le président du parti de centre droit Horizons Édouard Philippe au lancement du parti Renaissance à Paris, le 17 septembre 2022.
La Première ministre française Élisabeth Borne et le président du parti de centre droit Horizons Édouard Philippe au lancement du parti Renaissance à Paris, le 17 septembre 2022. AFP - JULIEN DE ROSA
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Repousser l'âge de la retraite jusqu'à 67 ans, Édouard Philippe estime que c'est l'une des solutions pour redresser les comptes de l'État.

« Ce n'est pas populaire », reconnaît l'ex-chef du gouvernement, mais il prend pour preuve les exemples de l'Allemagne et de l'Italie qui ont fait ce choix.

Une proposition reçue de manière sarcastique par le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, invité de RTL.

Que ce soit sur les retraites, que ce soit sur la dette, que ce soit sur l'immigration, c'est « faites ce que je dis, mais surtout pas ce que j'ai fait ». Que n'a-t-il pas, lorsqu'il était Premier ministre, repoussé l'âge légal de départ à la retraite ?

Pour Jean-Luc Mélenchon, reçu sur France 3, cette déclaration est surtout la preuve des dissensions au sein du camp présidentiel.

Ils ne sont pas d'accord entre eux, parce qu'il y a un concours à qui va être le plus brutal. Et d'une manière générale, il se passe en France ce qu'on a pu observer en Suède, ce qu'on a pu observer en Italie, c'est-à-dire l'alignement du centre sur la droite et l'extrême droite. Les trois vont finir par faire un bloc.

Et dissension, il y a en effet : l'idée d'Edouard Philippe a fait grincer des dents dans la majorité. Le président de la commission des Lois à l'Assemblée, Sacha Houlié, a aussitôt repoussé la proposition, jugée non pertinente, et sans doute bien embarrassante au moment où les concertations sur la réforme des retraites viennent tout juste d'être relancées.

►À relire : France : pour sa rentrée politique, Édouard Philippe s'affiche en rassembleur

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