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France: pour sa rentrée politique, Édouard Philippe s'affiche en rassembleur

Ce vendredi 16 septembre au soir, Édouard Philippe a fait sa rentrée politique. L’ancien Premier ministre a rassemblé les parlementaires et les maires membres de son parti - Horizons - à Fontainebleau, non loin de Paris. Le maire du Havre a fait passer plusieurs messages et s’affiche en rassembleur.

Édouard Philippe (à dr.), qui ne veut pas d'un «quinquennat perdu», a réaffirmé son soutien à Emmanuel Macron et à la Première ministre Élisabeth Borne (à g.).
Édouard Philippe (à dr.), qui ne veut pas d'un «quinquennat perdu», a réaffirmé son soutien à Emmanuel Macron et à la Première ministre Élisabeth Borne (à g.). AFP - BERTRAND GUAY
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Avec notre envoyé spécial à Fontainebleau, Julien Chavanne

Impatient et agacé, Édouard Philippe aura attendu plus de dix minutes l’arrivée d’une Élisabeth Borne très en retard, entourée par les caméras et les micros. Mais il fallait bien ça pour mettre en scène une entente parfaite avec la Première ministre : « Horizons existe, Horizons existe dans la majorité. Si, si. Nous sommes fiers et heureux de soutenir madame la Première ministre, de te soutenir Élisabeth. Mais je sais que certains s’interrogent. Je dirais même que certains supputent ».

« Nous serons là »

La presse en prend pour son grade, mais les supputations viennent aussi de son propre camp. Des cadres du Modem et de son propre parti s’inquiètent : Emmanuel Macron réfléchit à glisser un amendement sur les retraites dans le prochain budget. Méthode brutale, critiquent certains dans la majorité. Édouard Philippe, attaché à une réforme des retraites, évacue toute dissension : « Nous serons derrière vous que vous choisissez de le faire en octobre, en décembre, en mars. Quand vous voudrez, nous serons là ». Voilà pour le discours officiel.

Petite musique

En privé, un proche d’Édouard Philippe décrypte : « On fait entendre notre différence, mais dans des cercles fermés, pas dans les médias ». L’ancien Premier ministre compte bien continuer à faire entendre sa petite musique, mais sans monter le son trop fort. En tout cas, pour l’instant.

►À écouter aussi Ian Brossat: «La démocratie, c'est les urnes mais aussi la rue»

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