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La France dénonce une tentative d'espionnage russe sur un de ses satellites

Florence Parly, la ministre française des Armées accuse la Russie d'avoir tenté d'espionner le satellite militaire français Athena Fidus, qui permet des communications militaires sécurisées. Les faits auraient eu lieu l'an dernier.

La ministre des Armées française, Florence Parly.
La ministre des Armées française, Florence Parly. ludovic MARIN / AFP
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« Luch / Olymp » est un nom bien connu dans le monde du spatial militaire. Il s’agit d’un satellite russe surveillé de près car il a une tendance suspecte à changer de position et à s'approcher d'un peu trop près d'autres engins en orbite.

Il a déjà fait l'objet de protestations officielles car il perturbait les communications d'un satellite pakistanais. Cette fois, sa cible, c'était Athena Fidus, qui assure des communications militaires sécurisées. Il aurait tenté de les intercepter. De l'espionnage donc, mais sans succès selon la ministre des Armées, qui assure que ses services l'ont vu arriver.

Ce n'est cependant pas la première fois que Luch / Olymp se rend responsable d'un tel geste. Plusieurs faits similaires ont déjà été constatés par l'état-major français. Pas seulement sur des satellites tricolores d'ailleurs mais tous ceux qui se trouvent sur ce qu'on appelle l'orbite géostationnaire, celle où se trouvent les satellites de télécommunications.

Cette fois, il ne s'agit que d'un acte d'espionnage, mais des manœuvres plus dangereuses existent également, visant à neutraliser des engins militaires. Des pratiques qui ne sont d'ailleurs pas exclusives à la Russie mais communes à toutes les très grandes puissances spatiales.

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