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France

Présidentielle 2017: Benoît Hamon veut faire battre le coeur des Antillais

Après Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, étape de campagne aux Antilles pour le socialiste Benoît Hamon ; les Antilles, qui ont très largement voté Manuel Valls aux primaires : 68% en Martinique, 75% en Guadeloupe. Le candidat a posé le pied le 11 mars à Pointe-à-Pitre pour un tout premier meeting. Mais pas facile pour le candidat qui veut faire battre le cœur de la France de faire battre le coeur des Antillais.

Benoît Hamon (g.) et Victorin Lurel, chef de file des socialistes guadeloupéens, le 11 mars 2017.
Benoît Hamon (g.) et Victorin Lurel, chef de file des socialistes guadeloupéens, le 11 mars 2017. Helene Valenzuela / AFP
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Avec notre envoyée spéciale à Pointe-à-Pitre, Anissa El Jabri

A peine plus de 200 personnes, des chaises en plastique disposées dans une salle des fêtes, difficile de se croire dans la dernière ligne droite d’une présidentielle : « Il y a quand même un problème de communication parce que moi, c’est tout à fait par hasard que j’ai entendu qu’il venait », explique une militante.

Organisation de campagne précipitée, et dans cet île qui a donné 70% de ses voix à François Hollande en mai 2012, comme un goût de regret : « C’était une joie intense de la population. Ce n’est pas comparable », raconte une autre.

François Hollande ou Benoît Hamon d’ailleurs, la présidente du Conseil départemental de la Guadeloupe, Josette Borel-Lincertin, s’emmêle à la tribune : « Ensemble, aidons François Hamon, Benoît Hamon… ».

Ombres

L’ombre de François Hollande, l’ombre encore et toujours d’Emmanuel Macron. « On s’est fait draguer par d’autres candidats, explique Victorin Lurel, chef de file des socialistes guadeloupéens. Des personnes qui viennent et en guise de programme, viennent zouker ici. Je demande à tous et toutes de résister à ça. »

Résister et même commencer à y croire, demande Benoît Hamon : « Il va même y avoir, à condition que vous soyez avec moi, un président socialiste qui succèdera à un président socialiste. »

Le candidat qui cherche encore et toujours à susciter une étincelle chez les socialistes : « Il n’y a pas peut-être foule pour l’instant. L’espoir fait vivre. » On a vu électeur plus confiant.

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