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FRANCE

Ikea France accusé de surveillance illégale de ses salariés ouvre une enquête

Une odeur de scandale chez le géant suédois du meuble en kit. Selon l’hebdomadaire Canard enchaîné, l'entreprise Ikea France collecterait depuis bientôt une dizaine d'années des données confidentielles concernant ses employés et ses clients. Cela, par l'intermédiaire d'une société de sécurité privée, qui aurait eu accès aux fichiers de renseignement de la police. Les salariés sont sous le choc. La direction d'Ikea France dit tomber des nues et avoir diligenté une enquête interne.

Ikea est le numéro un du mobilier et de la décoration en France.
Ikea est le numéro un du mobilier et de la décoration en France. ikea.com
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Utiliser des fichiers internes ou demander à un collègue des renseignements confidentiels pour les monnayer à l'extérieur, cela s'appelle la « tricoche » et c'est une combine qu'utilisent souvent les anciens policiers reconvertis dans la sécurité privée.

Selon le Canard enchaîné, c'est dans ce contexte que le géant suédois du meuble aurait passé dès 2003 un accord secret avec l'entreprise Sûreté international pour espionner à la fois salariés, responsables syndicaux et clients.

Pour obtenir ces informations confidentielles, les enquêteurs privés de Sûreté international auraient eu accès grâce à leurs réseaux personnels au fameux fichier Stic, Système de renseignement des infractions constatées, à celui des immatriculations de véhicules ou à celui des permis de conduire. Une pratique frauduleuse et totalement illégale.

Les représentants du personnel ont aussitôt décidé de porter plainte contre X tandis que la direction d'Ikéa, bien embarrassée, déclare vouloir faire toute la lumière sur cette affaire. Cela ne devrait pas tarder. Les fichiers concernés gardent tous en mémoire le nom des personnes qui les ont consultés.

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