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Géorgie: changement à la tête du gouvernement dans ce qui est perçu comme un virage pro-russe

Le Premier Ministre Irakli Garibachvili quitte ses fonctions et est remplacé par Irakli Kobakhidzé, le président du parti du pouvoir le « Rêve géorgien ». Ce remaniement intervient un mois après que l’oligarque qui règne sur le pays, Bidzina Ivanichvili, annonce son retour à la tête de ce parti. Le tout sur fond de guerre en Ukraine et de ce qui apparaît à beaucoup comme un virage pro-russe imposé par le gouvernement à une population qui elle, à 85%, rêve d’Europe.

Le Premier ministre géorgien Irakli Garibashvili annonce sa démission lors d'un briefing à Tbilissi le 29 janvier 2024. Le Premier ministre géorgien Garibashvili a démissionné le 29 janvier 2024 en déclarant qu'il deviendrait président du parti au pouvoir avant les élections législatives d'octobre.
Le Premier ministre géorgien Irakli Garibashvili annonce sa démission lors d'un briefing à Tbilissi le 29 janvier 2024. Le Premier ministre géorgien Garibashvili a démissionné le 29 janvier 2024 en déclarant qu'il deviendrait président du parti au pouvoir avant les élections législatives d'octobre. AFP - HANDOUT
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Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté

Cela ressemble à de grandes manœuvres en temps de troubles. Ce lundi 29 janvier, le Premier ministre Irakli Garibachvili, un des hommes les plus fidèles à l’oligarque Bidzina Ivanichvili, a démissionné pour laisser place à un autre proche du milliardaire, Irakli Kobakhidzé.

Ce dernier, 45 ans, est le patron du parti au pouvoir, le « Rêve géorgien ». Sa nomination n’est pas due à sa popularité, assez faible dans le pays à vrai dire. Il apparaît aussi comme une figure peu appréciée des partenaires occidentaux de la Géorgie, ayant été depuis deux ans l’homme des provocations verbales à l’encontre des Européens et des Américains.

Des provocations perçues dans le pays comme le signe d’un virage pro-russe du gouvernement.

Le remaniement de ce lundi s’inscrit dans le prolongement de l’annonce du retour de M. Ivanichvili à la tête de son parti.

Les observateurs questionnent les raisons de ce retour surprise. Certains y voient sa volonté de reprendre les rênes du « Rêve géorgien » alors que 2024 sera une année électorale, avec des parlementaires à l’automne, suivies par l’élection du président par la nouvelle Assemblée nationale.

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