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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une : le multilatéralisme en péril au G20

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Le président argentin Mauricio Macri arrive à la réunion des ministres des Finances du G20.
Le président argentin Mauricio Macri arrive à la réunion des ministres des Finances du G20. Presidence Argentine
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Vendredi 30 novembre, c'est l’ouverture du sommet des vingt pays les plus riches du monde, avec, au menu notamment, les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine et l’escalade en Ukraine. Justement, la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine n’aura finalement pas lieu à cause de l’escalade en Ukraine. De même, « il ne devrait pas y avoir de tête-à-tête officiel » entre Emmanuel Macron et Donald Trump, souligne Le Parisien. Toutefois, un proche du président français confie à ce journal qu’il est « très probable qu’il y ait un aparté ».

De plus, « à moins d’un changement de cap de dernière minute », Donald Trump devrait s’entretenir en tête-à-tête avec son homologue chinois Xi Jinping. Pratique éloignée du multilatéralisme qui fait dire à Libération que le président américain le pratique « en solo ».

Comme le souligne ce quotidien, « si le G20 est, pour Paris, l’instance rêvée pour faire avancer son agenda régulateur, pour l’administration américaine c’est l’occasion de montrer que les Etats-Unis sont capables de déconstruire cette idée ».

L’Arabie malheureuse

Autre dossier géopolitique chaud de la planète pour les grands de ce monde, la guerre au Yémen. « Le drame yéménite se déroule dans l'indifférence générale. Hors des radars », lance en Une Le Figaro. Il est loin, désormais, le temps des Romains que ce journal a conservé en mémoire, où la région du Yémen était appelé l’« Arabie heureuse ».

Aujourd'hui, hélas, le Yémen est « synonyme de malheur, de dévastation et de mort », déplore Le Figaro. Lequel quotidien se demande si, lors des pourparlers qui doivent s'ouvrir la semaine prochaine en Suède pour tenter de stopper la guerre au Yémen, il y aura un « effet Khashoggi », du nom de ce journaliste saoudien critique du régime de Riyad et qui a été dépecé au consulat d’Arabie saoudite début octobre à Istanbul.

L’Etat dans l’Etat

En France, ce projet de réforme de la préfecture de police de Paris. Selon Le Parisien, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nunez « a reçu pour consigne de redéfinir les missions de la PP », la préfecture de police de Paris, qui serait « dans le viseur de l’Elysée », lance le quotidien en Une. La présidence de la République veut en effet « revoir à la baisse les compétences de la puissante » maison policière parisienne, souligne Le Parisien.

Grenade explosive contre « gilet jaune »

En France encore, c’est la veillée d’armes avant la nouvelle manifestation des « gilets jaunes demain à Paris. Barrages filtrants sur les Champs Elysées demain », prévient Le Parisien.

Et trois blessés lors de la manifestation de samedi dernier aux Champs Elysées s’expriment aujourd’hui dans Libération. L’un d’eux raconte ainsi sa rencontre avec une grenade lacrymogène explosive : « il y a quelque chose qui est tombé près de mon pied. Il y a eu une grosse détonation, une grosse lumière. J’ai senti mon pied qui me brûlait, mais je suis parti parce que les CRS chargeaient. Là des gens m’ont dit : "Monsieur, vous saignez énormément du pied". Un gros morceau de grenade a traversé la chaussure et s’est fiché dans mon pied ».

Joon au tapis

Deux mots d’économie, avec tout d’abord la mort annoncée de la compagnie aérienne française Joon. Selon Le Figaro, Benjamin Smith, le nouveau président du groupe Air France-KLM, maison mère de Joon, « a décidé de mettre fin à l’aventure en bleu et blanc de la dernière-née d’Air France ». La disparition de Joon « est aujourd’hui actée », annonce ce quotidien.

Et puis, ces nouvelles idées étudiées par le gouvernement pour l’indemnisation des arrêts maladie en France. Avec, notamment, celle d’un forfait journalier. Selon le journal Les Echos, le gouvernement envisage de demander à la Sécurité sociale d’indemniser « de la même façon tous les salariés en arrêt-maladie, quel que soit le montant de leur salaire ». Le quotidien économique précise que le délai de carence « serait ramené de trois à un jour, mais ne pourrait plus être compensée par l’employeur ». Ce journal signale également que des assurés non couverts, tels que les intérimaires ou les nounous, « accéderaient aux indemnités ».

Polnareff, le retour

Evénement musical en France : la sortie d’un nouveau disque de Michel Polnareff. Evénement en effet car le précédent est sorti il y a… 28 ans. « Enfin ! », c’est tout à la fois le titre de ce nouvel album de Polnareff, et c’est aussi ce qu’ont probablement envie de dire les fans du chanteur après une aussi longue absence. Pourquoi avoir attendu tant de temps avant de produire un nouvel album ? Parce que « je souhaitais attendre que mon nouveau public naisse pour sortir mon nouveau disque », dit Michel Polnareff au Figaro ! Admettons…

Etant rappelé que « Kâmâ Sutrâ », le précédent disque de Michel Polnareff, date en effet de 1990, « depuis vingt-huit ans, c’est la panne de micro, l’épopée qui fait non », s’amuse Libération, en référence, bien sûr, à une chanson bien connue de Polnareff, « La poupée qui fait non » (étant aussi précisé que l’expression « panne de micro » - dont nous ignorons tout à RFI, car nos micros ne tombent bien sûr jamais en panne – « panne de micro », donc, est une contrepèterie, c’est-à-dire un jeu de mots qui consiste, par exemple ici, à permuter deux syllabes de ladite expression pour en obtenir une nouvelle, et que je vous laisse le soin de traduire...

Libération, ça va de soi, a téléphoné au chanteur français, qui vit toujours en Californie, pour lui demander notamment les raisons d’une aussi longue absente. Réponse de Polnareff : « je n’ai pas à me justifier. (…) Moi je sors quelque chose quand j’ai envie de le sortir », a-t-il dit, avant de raccrocher au nez du journaliste de Libé.

McCartney, jamais parti

Autre star des sixties (et des seventies, du reste…) : Paul McCartney, qui s’est littéralement éclaté en concert cette semaine à La Défense, près de Paris. C’est ce que l’ex-Beatles dit au journal Le Parisien : jouer ainsi sur scène pendant trois heures, « je m’éclate ». Paul McCartney se souvient du concert des Beatles en 1964 à l’Olympia. « On se baladait sur les Champs Elysées », dit-il dans ce journal, avant d’y révéler qu’il s’est rendu « au cimetière où est enterré (Johnny Halliday) à Saint-Barthélemy ». Dire que les Beatles chantaient « When I’m sixty-four », c’est-à-dire « Quand j’aurai soixante-quatre ans ». Paul McCartney en a aujourd’hui 76, soit deux de plus que Polnareff. Comme le constate Le Parisien, il est « inusable ».

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