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Agenda culture Afrique

L'agenda culture du 26 août au 2 septembre 2018

Publié le :

Où sortir la semaine prochaine ?L’agenda culturel africain avec Anne Bocandé, journaliste pour Africultures.

Image d'une manifestation du Chale Wote Street Art Festival à Accra. (Photo originale)
Image d'une manifestation du Chale Wote Street Art Festival à Accra. (Photo originale) CC BY 2.0 / Kwabena Akuamoah-Boateng via Wikimédia
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Dernier jour pour profiter du festival ghanéen : Chale Wole Festival.

« Chale wote » veut dire « viens, mec, on y va, lève-toi » et renvoie bien au moteur de cette initiative ghanéenne :
Il s’agit de faire, de créer, d’investir les rues de la capitale Accra avec des initiatives artistiques transdisciplinaires, de casser ainsi les barrières qu’il pourrait y avoir entre artistes et publics et partager autour de différentes expressions artistiques et créatives, qu’elles soient dites traditionnelles ou classées sous l’étiquette « art contemporain ».
C’est la clôture, aujourd’hui, de la 8e édition de ce festival.
Dernier jour pour profiter des expos et performances qui ont lieu dans une dizaine d’espaces de la capitale, avec près de 200 artistes présents.

Direction Abidjan pour un concert exceptionnel d’un groupe légendaire de reggae, The Gladiators.

Groupe mythique formé en 1967 en Jamaïque qui a écumé les scènes internationales depuis plus de 50 ans. THE GLADIATORS sera au Parker Place, temple du reggae, de la capitale économique de Cote d’Ivoire jeudi prochain.
Le groupe s’est fait remarquer avec son premier succès en 1968, « Hello Carol », puis l’opus « Trenchtown Mix Up » - Trenchtown étant un quartier de Kingston la capitale jamaïcaine- en 1976. Sans oublier le célèbre album « Proverbial Reggae » de 1978.
Après une trentaine d’albums, des allées et venues aussi de collaborateurs dans le groupe, c’est une nouvelle génération qui compose The Gladiators, avec notamment les fils de Al Griffiths le pilier de la formation initiale.
Le groupe est au Parker Place d’Abidjan, jeudi, lieu culturel où circulent les plus grands noms du reggae depuis une dizaine d’années.

De l’autre côté de la Méditerranée, Lausanne, en Suisse, célèbre les cinémas des Afriques jusqu’à ce soir.

Pour la 13e édition du Festival cinémas d’Afrique, à l’honneur : une rétrospective des films du réalisateur burkinabè Idrissa Ouedraogo décédé en février dernier, et aussi un focus de films ayant le parcours du militant et homme politique sud-africain Nelson Mandela. Projection pour ce dernier jour du film MANDELA : LONG WALK TO FREEDOM sortit en 2013 avec Idriss Elba en acteur principal.
Et parmi les quelque 25 films diffusés ce dimanche, celui qui sera l’œuvre de clôture est « En attendant les hirondelles », premier long métrage de Karim Moussaoui qui offre une vision complexe d’une Algérie diverse où hommes et femmes cherchent leur voie, écrivons-nous sur Africulutres.
Un film coup de cœur. Et puis le festival des cinémas d’Afrique de Lausanne c’est aussi une série de tables rondes, de concerts et une exposition photographique. Cette année, les œuvres du photographe kenyan Osborne Macharia sont présentées : celui qui est décrit comme « afrofuturiste » propose un travail de construction d’un imaginaire où se rencontrent les époques, les styles entre illustration, photographies, cinéma. Un travail à découvrir à Lausanne pour ce dernier jour de festival.

Cette semaine, c’est celle de rentrée littéraire en France, quels sont les incontournables ayant les Afriques au cœur de leur propos, vous nous proposer une sélection, Anne, depuis plusieurs semaines.

J’ai déjà eu l’occasion de vous présenter les romans de Gauz, de Chinelo Okparanta, de Kopano Matlwa et de Aminata Aidara. Cette semaine, arrêtons-nous sur le nouveau livre de Jean Bofane.
Les deux précédents romans de l’auteur né à Mbandaka, en République démocratique du Congo, aux débuts des années 1950, avaient pour décor Kinshasa. « Mathématiques congolaises » parues en 2008 ou « Congo INC » en 2014.
Cette fois c’est à Casablanca, au Maroc, que le romancier fait évoluer ses personnages.
Avec toujours ce talent pour décrire les espaces, ses architectures, ses odeurs, ses ambiances, et de peindre une galerie de portraits attachants, Jean Bofane nous fait véritablement ressentir la capitale marocaine. Avec au cœur de l’intrigue, la mort mystérieuse de la belle de Casa, Ishrak, retrouvée dans l’une des ruelles de la ville.
« La belle de Casa », le nouveau roman de Jean Bofane, parait aux Éditions Actes Sud en cette rentrée littéraire.

Et on se quitte en musique, Anne, ce dimanche

Hommage ce matin, avec le titre « desert blues » à celle qui était appelée « la diva de Tombouctou », la grande voix malienne décédée il y a quelques jours Khaira Arby.

 

Toute l’actualité culturelle des Afriques sur www.africultures.com et sur la page Facebook de vos médias : Africultures/Afriscope.

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