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Agenda culture Afrique

L'agenda culture Afrique du 19 au 26 août 2018

Publié le :

Où sortir la semaine prochaine ? L’Agenda culturel africain avec Anne Bocandé, journalisre pour Africultures.

Couverture du roman «Sous les branches de l’udala» de Chinelo Okparanta
Couverture du roman «Sous les branches de l’udala» de Chinelo Okparanta Editions belfond
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On commence en musique avec le duo togolais, Toofan.

Composé depuis 2005 de Fatowou Kossivi ( alias Master Just ) et Blaise Mensah ( dit Barabas ), signés récemment chez Universal Music, le groupe Toofan est en concert aujourd’hui pour le dernier jour du festival Urban Vibes ouvert vendredi au Bénin, à Cotonou. Une première édition pour ce festival gratuit qui a lieu sur la plage de Fidjrossè, organisé par le ministère de la Culture. Il réunit les grands noms de la scène locale tout en invitant les stars africaines du moment. Dès lors, avant Toofan aujourd’hui, ce ne sont pas moins deux stars nigérianes, dont les shows font salle ou stade comble à l’international, qui étaient sur la scène jeudi16 août et vendredi 17 août, à savoir Davido et Wizkid. A partir de 14h, profitez donc de ce dernier jour d'Urban Vibes en compagnie d’une trentaine d’artistes.

Direction la France pour un événement cinéma. Les Congo( s ) sont à l’honneur au festival de Douarnenez.

41e édition du festival de cinéma organisé par l’association du même nom depuis 1978. Un festival qui met en avant les cinémas du monde, et qui s’intéresse aussi lit-on « aux peuples minorisés, aux questions d’identité et de genres » Pour le focus sur les Congo( s ), ce sont plus de 80 films qui sont diffusés pendant les 8 jours de festival. Nombre d’entre eux ont, au coeur de leur propos, la musique comme personnage principal et / ou moyen de dépeindre des réalités sociales et politiques. Sont ainsi diffusés les filmsBenda Bilili, La danse de Jupiter,A la recherche du vinyle d’ébène, Kin Kiesse ou les joies douces-amères de Kinshasa la Belle, Symphony Kinshasa, Kinshasa Kids. Ce dernier film de Jacques Sarasin, sorti en 2004, est un documentaire consacré à Wendo Kolosoy, l’un des pères de la rumba congolaise. On se quittera avec l’un de ses titres phares en fin de chronique.

« On ne veut plus du franc CFA » chante et rappe un collectif d’artistes sur ce titre : « 7 minutes contre le franc CFA ». Le franc CFA est au coeur des discussions à Lomé dimanche prochain.

Allier le savoir académique et le savoir traditionnel sur les questions propres au continent africain, c’est l’objectif de l’association SEMA, nous confie l’une de ses membres Maud Fiawoo. Chaque fin de mois, cette association panafricaniste dont le nom SEMA signifie « unité » en égyptien ancien - propose un événement ; Cinéreflex un mois avec une projection et un débat. « Feuille et papier » le mois suivant à la découverte du patrimoine culturel africain à partir d’une plante et un débat d’actualité à partir d’un livre.

Dimanche 26 août, pour la 12e édition de « Feuille et papier » rendez-vous à l’espace ViVa, espace culturel éco-responsable de la capitale togolaise, pour un débat sur le franc CFA - qui est, rappelons le, une monnaie issue de l’histoire coloniale, usitée encore aujourd’hui dans une quinzaine de pays en Afrique. Le débat sera ouvert à partir de l’ouvrage collectif « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire », écrit entre autres par l’économiste Kako Nubukpo, suspendu, souvenons-nous, de son poste à l’organisation internationale de la francophonie il y a quelques mois pour ses positions critiques justement sur le CFA. Et pour ce qui est de la feuille, honneur au gombo dont il sera discuté des bienfaits et vertus avant une petite dégustation. Rendez-vous dimanche prochain à l’espace ViVa à Lomé à partir de 16h.

Coups de coeur de la rentrée littéraire

Place ce matin au premier roman de Chinelo Okparanta. Cette Nigériane de 37 ans commence fort avec une oeuvre, intitulée « Sous les branches de l’udala » qui aborde, avec un prisme intimiste, le fait d’aimer une personne du même sexe que soi, dans un pays qui criminalise l’homosexualité, considérée par nombres de ses habitants comme une malédiction. Nous sommes au Nigeria, le roman commence en 1968, en pleine guerre du Biafra. Le récit à la première personne, est celui de Ijeoma, elle est Igbo et elle tombe amoureuse d’Amina, une jeune camarade Haoussa. De ce premier amour interdit pour des raisons d’ordre social et sexuel, le roman progresse au fil de l’adolescence puis de la vie d’adulte d'Ijeoma. L’on suit donc sa construction, ses choix de vie, ses questionnements pour parvenir à être elle-même. Malgré tout un roman coup de coeur de cette rentrée littéraire, qui sort jeudi prochain, en français,aux éditions Belfond.

On se quitte Anne comme annoncé avec le célèbre titre amoureux Marie Louise d’un père de la rumba congolaise, Monsieur Wendo Kolosoy.

Toute l’actualité culturelle des Afriques sur africultures.com et sur la page Facebook de vos médias : Africultures/Afriscope.

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