En janvier dernier – et au mépris du droit international – son armée a envahi le nord de la Syrie pour en déloger et éliminer les combattants kurdes des YPG, bras armé du parti kurde syrien PYD, qu’il considère comme terroriste. Jusqu'où iront les ambitions régionales du président turc dans la perspective de l’après-guerre en Syrie ? Les Kurdes sont-ils les grands perdants du conflit ? Pourquoi l’homme fort d’Ankara annonce-t-il des élections anticipées pour le 24 juin alors que ce double scrutin – présidentiel et législatif – était prévu en novembre 2019 ? Existe-t-il encore une opposition en Turquie ?
Invités :
- Jean Marcou, directeur des relations internationales et de la chaire Méditerranée-Moyen-Orient à Sciences Po Grenoble; a codirigé la revue Moyen-Orient N°36 (janvier-mars 2018) « Turquie, le tournant autoritaire ».
- Samim Akgönül, chercheur au CNRS, enseignant à l’Université de Strasbourg, a publié La Turquie nouvelle : du rêve d’Europe au cauchemar du Proche-Orient, aux Presses universitaires de Strasbourg.
- Didier Billion, chercheur à l’IRIS, l’Institut de relations internationales et stratégiques, auteur de Géopolitique des mondes arabes sorti cette semaine chez Eyrolles.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne