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Revue de presse des hebdomadaires français

A la Une: Israël face aux «jihadistes juifs»

Publié le :

AFP
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Le journal Libération revient notamment sur la mort du bébé palestinien après une attaque menée par des extrémistes juifs. Son correspondant à Jérusalem est allé enquêter du côté des écoles talmudiques. Le terrorisme juif, que les chroniqueurs israéliens qualifient de « jihadisme juif » n’est pas une nouveauté en Israël, « il bénéficie d’une certaine impunité » selon Libération. Dans les yeshivot, les écoles talmudiques de Cisjordanie où de nombreux jeunes gens résident en internat, on étudie durant les cours des livres tels que : « Comment brûler une mosquée » ou « La Torah des rois », un traité de théologie expliquant qu’il est permis de tuer des non-juifs. Y compris des bébés. Ces yeshivot sont financées par l’Etat et leurs rabbins sont des fonctionnaires publics censés s’abstenir de toute prise de position politique.

Selon les estimations du Service de sécurité intérieur israélien (le Shabak), les « jihadistes juifs » susceptibles de perpétrer des attentats seraient environ 500. Une poignée donc, sauf que nombre d’entre eux résident dans des outposts, des colonies créées sans l’accord de l’Etat hébreu mais protégées par lui, ainsi que dans des implantations « officielles » telles que Hébron. « Nous sommes en guerre contre les Arabes, contre les laïcs, contre les gays, les gauchistes et les drogués. Bref, contre tous ceux qui portent atteinte à la nature juive et sacrée d’Israël », confie l'un d'entre eux à Libération. Netanyahu a durci le ton hier en annonçant des mesures punitives après l'attaque au couteau qui a fait un mort et 5 blessés lors de la Gay Pride. Les extrémistes juifs agressent « au nom du prix à payer ». Les palestiniens ont recensé 11 000 attaques en dix ans selon l'ONG israélienne Yesh Din. 85% des plaintes de palestiniens contre des colons sont classées sans suite.

L’Union européenne principale soutien aux colons ?

L'humanité accuse en Une l'Union européenne de complicité dans les crimes de guerres israéliens. Selon le quotidien communiste, sous couvert de programmes de recherche, l'UE pourrait bien être « le principal soutien financier des crimes de guerres israéliens et de la colonisation ». Mais aussi des partenariats qui seraient quelques peu gênant. L'Humanité en cite quelques uns. Les projets d'Elbit Systems, basé à Bruxelles, avec Israël Aerospace seraient pour la grande majorité destinés au développement des drones. Certains d'entre eux auraient même été testés affirme Libération lors de l'opération israélienne Bordure protectrice, l'an passé à Gaza qui avait fait plus 2 100 morts côté Palestiniens. Pour Jamal Juma, un activiste palestinien qui est à l'origine de ces révélations, la société Elbit serait non seulement impliquée dans la construction du mur et des infrastructures des colonies mais serait aussi un acteur clef dans le développement du système de satellites multi-missions pour l'armée israélienne. Enfin, toujours selon l'Humanité, plusieurs entreprises européennes participeraient au développement des colonies juives. Selon un membre de l'OLP, la compagnie Orange serait même accusée d'être le principal partenaire de l'occupation. L'opérateur téléphonique français tirerait un profit économique des infrastructures de communication qu'elle installe dans les colonies et contribuerait au maintien des implantations illégales de Cisjordanie.

Baalbeck : symbole de résistance à l’obscurantisme

Pas très loin à Baalbeck au Liban, le journal La Croix nous emmène à un festival « sous haute tension ». On est exactement à quelques kilomètres de la frontière syrienne. Depuis vendredi dernier, alors que la ville est boudée par les touristes en raison de la guerre qui fait rage dans le pays voisin, le festival de musique a redonné vie à cette cité antique de l'est du Liban. Des artistes du monde entier ont accouru ce week-end pour rendre un hommage particulier à cette cité gréco-romaine et pour rendre hommage à l'art du Liban et à son histoire. On voit d'ailleurs une photo dans la Croix d'un spectacle du trompettiste Ibrahim Maalouf au milieu des ruines du temple de Bacchus. Le festival a souvent été annulé à cause de conflits dans la région mais pour les artistes présents, pas question de laisser la guerre prendre le pas sur la culture. Vendredi des femmes en robe de soirée au bras d'hommes tout aussi apprêtés ont déambulé dans les rues pavées menant au site archéologique. D'innombrables camions militaires postés à l'entrée du site étaient néanmoins là pour rappeler que la situation demeure fragile, constate La Croix.

L’art de tweeter en opérant

Dans un tout autre domaine, le Parisien-Aujourd'hui en France s'arrête sur un phénomène qui inquiète dans les blocs opératoires en France. « Opérer ou tweeter, il faut choisir » titre le Parisien-Aujourd'hui en France. L'enquête du Parisien fait froid dans le dos. Les salles d’opération sont aujourd’hui pleines des vibrations, des sonneries et des jingles de jeux. Des anesthésistes envoient des textos en surveillant d’un œil la péridurale, des infirmières jouent à Candy Crush au-dessus du champ opératoire et même des chirurgiens répondent aux appels de femme et enfants avant d’empoigner le bistouri. « Les smartphones ont leur utilité, y compris médicale, mais en salle de réanimation ou d’opération, ça pose quand même de sacrés problèmes d’hygiène, de distraction et de droit à l’image des patients aussi, car les étudiants s’envoient à la pelle des photos d’opération », s’inquiète le docteur Desmoulin, du site Medscape, à l'origine de l'alerte. Le Parisien rappelle le cas de cette Jordanienne qui s’est retrouvée avec un portable vibrant dans l’abdomen après une césarienne.

Le panneau avec le téléphone barré qui posait un interdit clair à l’entrée de la salle d’opération a disparu depuis longtemps. Une mise à jour des règles encadrant l'usage des smartphones durant les opérations chirurgicales est sans doute nécessaire, lit-on dans le Parisien.

« La Napoléonmania »

Enfin, en cette période de vacances, Le Figaro revient sur le succès touristique autour du Corse le plus célèbre du monde. « N comme Napoléon », c'est la lettre en grand qui vient illustrer cet article sur l'engouement que sa mémoire suscite notamment à Ajaccio. La maison Bonaparte, là où il est né le 15 août 1769, est le lieu le plus visité d'Ajaccio. Le tourisme napoléonien a toujours attiré, et même des célébrités. L'écrivain du XIXe siècle Flaubert avait visité la maison. Sissi impératrice s'était enfermée plusieurs fois dans la chambre ou l'empereur était né pour méditer. Bref, le succès de la « Napoléonmania » est tel qu'on a créé aujourd'hui des tas d'objets souvenirs, utilisant bien-sûr la forme du fameux chapeau. Au grand dam des nationalistes corses de tout poil, qui voient en Napoléon un traitre vendu à la France. Le maire d'Ajaccio, Laurent Marcangeli, historien de formation veut faire de sa ville, une « arme d'attraction massive » dit-il dans Le Figaro. D’ici qu’elle soit subventionnée par l'Union européenne...

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