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Cinéma

«La Villa» de Robert Guédiguian, être juste dans un monde injuste

À l'affiche, à partir de ce mercredi 29 novembre en France, « La Villa », le nouveau film de Robert Guédiguian. Un film sur le temps qui passe, mais aussi sur l'engagement.

Ariane Ascaride dans «La Villa» de Robert Guédiguian.
Ariane Ascaride dans «La Villa» de Robert Guédiguian. AGAT FILMS & CIE / France 3 CINEMA
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Trois frères et sœurs quinquagénaires, Angèle, Joseph et Armand, se retrouvent en hiver au chevet de leur père vieillissant. Ils discutent de l'idéal qu'il leur a transmis, des combats perdus de leur jeunesse. C'est alors qu'ils découvrent dans les alentours trois enfants réfugiés recherchés par la police.

« Face à ce temps qui passe et à ce monde qui change, les personnages – qui ont été bien "élevés", parce qu’élevés dans le souci de se préoccuper aussi des autres en même temps que d’eux-mêmes - ils se posent la question de savoir comment continuer à être juste dans un monde injuste, être bon dans un monde qui ne l’est pas. Comment continuer à agir ? », se demande Robert Guédiguian.

Une fois encore, le réalisateur tourne dans son Marseille ouvrier. En l'occurrence une calanque, là où, il y a des décennies, des villas étaient construites entre amis, avant les appétits des promoteurs immobiliers. Le cinéaste retrouve sa bande d'acteurs fétiches : Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan et Ariane Ascaride, qu'il confronte à des séquences d'un film tourné il y a 30 ans. Une utilisation à la fois brillante et vertigineuse du cinéma, médium du temps qui passe.
 

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