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Revue de presse des Amériques

A la Une: l’attaque chimique menée en Syrie

Un homme récupère une moto au milieu des gravas, à l'interieur de l'hopital touché par des bombardements mardi 4 avril 2017, dans la ville de Khan Sheikhoun tenue par les rebelles en Syrie.
Un homme récupère une moto au milieu des gravas, à l'interieur de l'hopital touché par des bombardements mardi 4 avril 2017, dans la ville de Khan Sheikhoun tenue par les rebelles en Syrie. REUTERS/Ammar Abdullah
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L’éditorialiste du New York Times revient sur cette attaque qu’il considère comme la pire perpétrée avec des armes chimiques depuis le début du conflit (soixante-douze victimes selon le dernier bilan). Les images de cette attaque selon le quotidien témoignent du nouveau seuil d’atrocité qui a été atteint. Une attaque suivie par un bombardement de l’hôpital où avaient été transportés les blessés, ce qui démontre encore une fois la brutalité du président syrien Bachar el-Assad, précise le Washington Post.

Des faits condamnés par l’ensemble de la communauté internationale. Pour l’éditorialiste de ce quotidien, la condamnation des autorités américaines le laisse pantois. Après avoir annoncé la semaine dernière que l’avenir de Bachar el-Assad serait décidé par le peuple syrien, condamner cette attaque en pointant du doigt le président syrien, en disant que ses alliés russes et iraniens avaient également une responsabilité morale le laisse sceptique. Aucune véritable réponse n’a été apportée selon le New York Times.

Cette attaque chimique met en porte-à-faux Donald Trump et son équipe. « Ces actions atroces du régime de Bachar el-Assad sont une conséquence de la faiblesse et de l’indécision de l’ancienne administration » a déclaré mercredi Donald Trump après avoir condamné cette attaque. Selon Politico, la Maison Blanche cherche à se défausser du problème en arguant que si aujourd’hui un tel niveau d’atrocité est atteint, c’est à cause de l’inefficacité de Barack Obama.

Des accusations rejetées par les démocrates, mais pas seulement. Des républicains comme John McCain estiment que l’approche de l’administration Trump et les déclarations réalisées dernièrement encouragent « Bachar el-Assad et ses amis, les russes » précise le sénateur de l’Arizona, à continuer leurs agissements. « C’est encore un chapitre honteux dans l’Histoire américaine et c’était prévisible » estime John McCain qui appelle à des actions concrètes tant sur le plan diplomatique que sur le terrain, dans les pages de Politico.

Au Venezuela : session parlementaire pour lancer le processus de révocation des juges du TSJ

C’est ce qu’annonce El Nacional. Une session dont l’ordre du jour est la révocation des magistrats du Tribunal suprême de justice (TSJ) selon un message du secrétaire du Parlement publié par le quotidien El Nacional. Maikel Moreno, le président du TSJ estime dans les pages d’El Universal que l’Assemblée nationale n’a pas la légitimité pour procéder à ces révocations. Ce serait même illégal. Selon lui, pour que cela soit possible il faut que les deux tiers de cette assemblée votent en faveur de cette mesure, or l’opposition ne dispose pas de cette majorité des deux tiers. De plus il faut obtenir le feu vert de ce que l’on appelle au Venezuela le « Pouvoir citoyen » composé par la procureure générale, le défenseur Tarek William Saab et le contrôleur Manuel Galindo, or ces deux derniers sont du côté du gouvernement. Maikel Moreno appelle les députés à respecter la constitution et à agir dans la légalité.
  
Quatrième inculpation pour l’ancienne présidente argentine Cristina Kirchner

Une information qui fait la Une de la presse nationale. Cette fois Cristina Kirchner a été inculpée pour association illicite et blanchiment d’argent précise La Nacion. Celle qui a dirigé le pays pendant huit ans entre 2007 et 2015 ne peut désormais plus quitter le pays et ses biens ont été gelés. Le fils et la fille de l’ancienne présidente sont également inculpés, tous comme deux autres acteurs de cette affaire.

Cristina Kirchner a réagi sur les réseaux sociaux selon Clarin qui publie certains extraits. Elle s’estime victime d’une persécution politique et accuse le président Mauricio Macri d’être à la manœuvre ce que rejette la présidence. Pour l’instant aucune date n’a été fixée dans cette affaire concernant l’ancienne présidente qui pourrait d’ailleurs faire un retour en politique lors des législatives de mi-mandat prévues en octobre.

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