Après l'attaque «chimique» en Syrie, la stratégie de Washington
A Washington, l'attaque chimique présumée en Syrie a relancé le débat sur la stratégie de l'administration Trump à l'égard de la Syrie et de Bachar el-Assad.
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Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
La première réaction de la Maison Blanche fut de condamner encore une fois Barack Obama, qui n'a pas respecté la « ligne rouge » qu'il avait lui-même tracée.
Mais une fois la responsabilité du président syrien établie par le porte-parole de Donald Trump, à propos de cette attaque à l'arme chimique, la question reste entière : quelle stratégie adopter à présent ?
Le sénateur républicain John McCain estime que la position de la Maison Blanche, qui consiste à dire que le problème Assad n'est pas la priorité, a encouragé le président syrien à commettre ce que John McCain considère comme un crime de guerre. « Bachar el-Assad et ses amis russes ont pris note de ce qu'a dit notre secrétaire d'Etat, que les Syriens doivent prendre en main leur futur. C'est l'une des phrases les plus incroyables que j'ai jamais entendue », a déclaré John McCain.
Même réaction de la part du représentant républicain Kinzinger, ancien combattant des guerres d'Irak et d'Afghanistan. Selon lui, la passivité de l'administration Trump face au problème Assad est un encouragement pour les terroristes. « L'EI va facilement recruter. Tout ce qu'ils ont à dire c'est : "le Monde vous abandonne, mais nous non ! Les gens vont s'engager". Ce n'est pas seulement une tragédie, c'est comment gagner la guerre contre le terrorisme qu'à mon avis nous sommes en train de perdre », a-t-il déclaré.
Dans son communiqué officiel, Donald Trump se tient « aux côtés de ses alliés, pour condamner un acte intolérable ».
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