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Etats-Unis

Fondation Clinton et conflits d'intérêts: Hillary promet de refuser certains dons

Même si Hillary Clinton a de bonnes raisons d'être optimiste pour son avenir, et a de bonnes chances de remporter l'élection du 8 novembre selon les sondages, il lui reste quelques problèmes que Donald Trump ne manquera pas d'exploiter. Outre l'affaire de ses emails, la fondation qu'elle administre avec son mari Bill et sa fille Chelsea est maintenant devenue une autre source de controverse.

Chelsea, Hillary et Bill Clinton, devant le colistier de la candidate pour l'élection de novembre, Tim Kaine, le 28 juillet 2016 pendant la convention démocrate à Philadelphie.
Chelsea, Hillary et Bill Clinton, devant le colistier de la candidate pour l'élection de novembre, Tim Kaine, le 28 juillet 2016 pendant la convention démocrate à Philadelphie. REUTERS/Mike Segar
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Avec notre correspondant à Washington,  Jean-Louis Pourtet

Personne ne met en doute les bienfaits de la Fondation Clinton, créée par l'ancien président Bill Clinton en 1997. Elle aide de nombreux pays dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'environnement.

Ce qui pose problème, c'est son financement. L'organisation, qui dispose de 2 milliards de dollars, dépend en grande partie de la générosité de riches donateurs. Et parmi ceux-ci se trouvent des gouvernements ou des particuliers étrangers.

Or, ces dons ne sont pas forcément désintéressés. Le problème s'était déjà posé quand Hillary Clinton était secrétaire d'Etat. Certains donateurs avaient versé à Bill pour avoir accès à Hillary. L'Algérie avait ainsi donné 500 000 dollars pour améliorer son image aux Etats-Unis.

→ À relire :Hillary Clinton et sa fondation soupçonnées de conflits d’intérêts

Il n'est pas difficile d'imaginer ce qui pourrait se passer si la candidate démocrate était élue à un poste encore beaucoup plus important, celui de président. Elle vient donc d'annoncer qu'en cas de victoire, elle refuserait toute contribution venant de l'étranger, comme le Qatar et Oman, ou encore a banque Barclays.

Sont également concernées de grosses sociétés américaines telles que Coca-Cola ou Exxon Mobil. Tous, jusqu'à présent, ont soutenu la fondation, laquelle pourrait ainsi perdre la moitié de ses plus gros donateurs.

Certains aux Etats-Unis, à droite comme à gauche sur l'échiquier, jugent toutefois cette décision trop tardive et estiment qu'elle aurait dû être prise dès que Mme Clinton a annoncé sa candidature.

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