Etats-Unis 2016: Hillary Clinton fait le point sur son programme économique
Aux Etats-Unis, après le candidat républicain Donald Trump en début de semaine, c'était au tour d'Hillary Clinton de présenter son programme économique, jeudi 11 août 2016. Comme son adversaire, la démocrate a choisi la ville de Détroit pour aborder cette thématique.
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Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier
Les deux prétendants à la Maison Blanche ont des visions bien différentes de la situation économique actuelle des Etats-Unis et des politiques à mettre en place.
Et si Donald Trump, en tant qu'homme d'affaires, a longtemps été jugé dans les sondages comme le plus compétent en matière économique, la technocrate Hillary Clinton a désormais refait son retard dans l'opinion.
Clinton se réaffirme contre un partenariat transpacifique
Le Michigan est un Etat industriel du nord des Etats-Unis, qui devrait voter pour elle en novembre. C'était donc, pour la candidate démocrate, le lieu idéal dans l'optique de rappeler sa volonté de défendre les emplois et les salaires des Américains.
Sans faire de grande annonce par rapport aux propositions qu'elle distille depuis plusieurs mois, Hillary Clinton a confirmé son opposition à un accord transpacifique qui menacerait l'économie du pays.
Certes, elle y était favorable il y a quelques années, comme ne manque jamais de le rappeler son adversaire républicain, lui aussi très critique envers ces négociations. Mais elle a changé d'avis.
D'une façon générale, certains constatent que son affrontement avec le « socialiste démocratique » Bernie Sanders lors de la primaire des démocrates a pu infléchir certaines de ses positions.
Pour Hillary Clinton, Donald Trump n'a pas de projet « crédible »
Pour le reste, d'un vaste plan de construction d'infrastructures à la transition énergétique, en passant par la gratuité d'une partie des études supérieures, Mme Clinton a déroulé ses projets, sans vraiment expliquer comment elle allait les financer. Pour ne pas assommer son public avec des détails techniques ?
Elle a paru plus inspirée quand elle s'est régulièrement attardée sur les propositions de M. Trump, ou plutôt sur « l'absence de projet crédible » de celui qu'elle considère comme le candidat des ultra-riches.
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