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Congo-B: le Comité de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye prône une «accélération du processus de paix»

Brazzaville, la capitale congolaise, accueillait lundi 5 février 2024 une réunion du Comité de haut niveau de l'Union africaine (UA) sur la Libye, censée baliser la voie du retour à la paix dans ce pays nord-africain déchiré par une guerre civile depuis 2011. Cette réunion est la dernière étape avant la conférence de réconciliation inter-libyenne fixée au 28 avril prochain.

Une vue aérienne de Brazzaville au Congo (image d'illustration).
Une vue aérienne de Brazzaville au Congo (image d'illustration). getty Images
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Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Cette rencontre, la neuvième depuis la création du comité de haut niveau de l’Union africaine, a été l’occasion de demander aux responsables de la Libye de mettre sur pied, dans les plus brefs délais, un commissariat national de réconciliation.

Denis Sassou-Nguesso, chef de l’État congolais et président du Comité de haut niveau, a mis les Libyens devant leur responsabilité : « Aucune initiative ne sera plus forte que celle qui viendra du cœur et de la raison des frères libyens eux-mêmes. En vue de résoudre cette crise, nous avons toujours privilégié le dialogue inclusif inter-libyen, comme levier de réconciliation et préalable à tout processus électoral. »

« La crise libyenne a trop duré et coûté très cher à son peuple »

Pour sa part, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA, s’est appesanti sur les conséquences du conflit libyen depuis son éclatement en 2011 : « La crise libyenne a trop duré et coûté très cher à son peuple. Elle a été la source nourricière du terrorisme au Sahel dont les conséquences ont produit ce qu’elles ont produit en termes de destructions et d’instabilité politique. »

Enfin, dans le communiqué final de la réunion, lu par Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères, le Comité de l’UA a demandé aux puissances étrangères, sans les citer, d’arrêter de s’immiscer dans les affaires internes libyennes.

Ces ingérences, a affirmé l’UA, sont susceptibles de maintenir le statu quo et portent préjudices aux intérêts fondamentaux du peuple libyen.

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