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RDC

RDC: le bois non transformé bloqué à Matadi depuis plus d'un mois

La réforme de la filière bois passe mal en République démocratique du Congo. Les exploitants forestiers demandent que soit complètement levée l'interdiction d'exporter les grumes, le bois non transformé est bloqué au port de Matadi.

Le fleuve Congo, vu depuis Matadi (photo d'illustration).
Le fleuve Congo, vu depuis Matadi (photo d'illustration). Wikimédia/V.Berger
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En RDC, les entreprises du bois ne décolèrent pas. Voilà plus d'un mois que leurs grumes sont bloquées au port de Matadi. Depuis le 17 juin, le bois est interdit d'exportation s'il n'est pas scié. Ordre de l'ANR, l'Agence nationale de renseignement, ce qui étonne la Fédération des industriels congolais du bois, qui dépend normalement du ministère de l'Environnement. Un ministère qui justifie tout de même la mesure de l'ANR : il s'agit de créer de la valeur ajoutée sur les exportations de sciages de bois. Une expérience déjà menée au Gabon, mais qui s'est soldée par un échec.

On peut s'étonner qu'en RDC, où la filière bois est déjà dans une situation très précaire, faute de routes et avec un port fluvial inadapté, les autorités de Kinshasa se privent des rentrées fiscales tirées de l'exportation des grumes alors même que les caisses de l'Etat congolais sont presque vides. Et alors que la plupart des entreprises forestières, très fragiles en RDC, sont encore moins qu'au Gabon en mesure de créer une industrie de transformation viable.

Mercredi 26 juillet, l'ANR a levé très partiellement l'interdiction d'exporter les grumes pour 4 des 17 sociétés forestières du pays. La Fédération des industriels de bois demande une levée totale de cet embargo.

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