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Sahara occidental

Ban Ki-moon veut le rétablissement des activités de l'ONU au Sahara occidental

Ban Ki-moon exige que le Conseil de sécurité « rétablisse et soutienne » la mission de l'ONU au Sahara occidental (Minurso). Une mission qui ne peut plus remplir son mandat suite à une brouille entre Rabat et les Nations unies. Dans un rapport remis au Conseil, qui servira de base de discussion au renouvellement du mandat de la Minurso fin avril, le secrétaire général des Nations unies se livre donc à véritable plaidoyer en faveur de la Minurso tout en déplorant le manque de progrès sur le dossier.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors de sa visite à Tindouf, où siège le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique, le 5 mars dernier.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors de sa visite à Tindouf, où siège le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique, le 5 mars dernier. REUTERS/Zohra Bensemra
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Ce nouveau rapport s'inscrit dans un contexte particulier. Celui d'une brouille diplomatique entre l'ONU et le Maroc. Il y a un mois, Rabat décidait en effet d'expulser plusieurs dizaines d'employés civils de la Minurso, la mission des Nations unies au Sahara occidental. Une décision suscitée malgré lui par Ban Ki-moon qui avait parlé de l’« occupation » du Sahara par le Maroc, des propos inadmissibles aux yeux du royaume.

Aujourd'hui, Ban Ki-moon demande sans surprise dans son rapport la reconduction de la Minurso pour un an. Mais surtout, il souhaite que la mission soit réhabilitée afin de pouvoir remplir son mandat, qui, de facto, a été réduit. Et le patron des Nations unies fait comprendre que ceci passe inévitablement par le retour du personnel.

Dans son rapport le secrétaire général explique que les activités militaires de la mission ne pourront plus être maintenues à moyen terme si rien ne change : car employés civils et militaires travaillent ensemble. Ban Ki-moon prévient : un départ de la Minurso augmenterait le risque d'une reprise des hostilités et pourrait être exploité par des éléments terroristes.

Malgré la détérioration du climat diplomatique, le secrétaire général de l'ONU renouvelle son soutien à Christopher Ross, son envoyé spécial. Il demande aussi à chacune des parties d'accepter de négocier sans conditions préalables.

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