Le Nigeria tenu en échec par la Guinée équatoriale pour son entrée en lice

Le Nigeria de Victor Osimhen, figurant parmi les cadors de cette CAN 2024, s'est cassé les dents sur la Guinée équatoriale (1-1) pour son entrée en lice ce dimanche 14 janvier. L'armada offensive des Super Eagles, qui a manqué de précision, s'est heurté à un excellent gardien et une équipe équatoguinéenne efficace sur sa seule véritable occasion de but.

L'attaquant nigérian Victor Osimhen regarde le match de football du groupe A de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2024 entre le Nigeria et la Guinée équatoriale au stade Alassane Ouattara à Ebimpe, Abidjan, le 14 janvier 2024. AFP - ISSOUF SANOGO

Le Nigeria, avec une seule victoire sur ses deux derniers matches, n’abordait pas cette CAN en Côte d’Ivoire avec le réservoir de confiance plein. Il s’est encore un peu vidé après ce match contre la Guinée équatoriale, comptant pour la première journée du groupe A, lors duquel les Super Eagles ont été tenus en échec 1-1 au stade Alassane-Ouattara. 

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Osimhen's header cancels out Salvador's strike as the Super Eagles & the National Thunder play out a 1-1 draw! 🟰#NGAGNQ | #TotalEnergiesAFCON2023 pic.twitter.com/dxtRsgL4RP

— CAF (@CAF_Online) January 14, 2024

En début de match, c’est Victor Osimhen qui a pris les choses en main. D’abord peu en réussite, il a tout de même été très en vue. Plusieurs fois hors-jeu (6e, 19e), il a tout de même largement pesé sur la défense équatoguinéenne, notamment dans le domaine du jeu aérien, bien aidé par un marquage parfois relâché de ses vis-à-vis. Vêtu de son masque de protection, il a placé un coup de casque trop décroisé avant la demi-heure de jeu qui a fait passer un frisson dans un stade dégarni. 

Mais à force de gâcher, le Nigeria a donné confiance à la Guinée équatoriale. Et l’incursion d’Iban Salvador, bien servi en retrait par José Machin, a été payante. Le joueur de Legnica (Pologne) a repris en une touche pour tromper Stanley Nwabili et ouvrir le score. 

Tout savoir sur le groupe A

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Le groupe A de la CAN 2024. © RFI

La révolte immédiate, mais pas permanente

Déjà dominateurs, les Nigérians se sont révoltés dans la minute suivante. Quelques secondes après l’engagement, Ademola Lookman, très esseulé sur son côté gauche, a trouvé Osimhen de la tête à bout portant, qui n’a plus eu qu’à pousser le cuir dans les filets. Dans la foulée, juste avant la pause, Moses Simon a même trouvé le poteau. Les Super Eagles semblaient avoir pris leur envol. 

Sauf qu’en deuxième période, les hommes de José Peseiro n’ont pas trouvé la faille. Ils nourrissent probablement les regrets de ne pas être parvenus à imprimer un rythme effréné dans le second acte. Au moins autant qu’ils maudissent Jesus Ngua, infranchissable dans les 45 dernières minutes. À de nombreuses reprises, celui qui a été élu homme du match, a dégouté les Nigérians. Il s’est imposé dans des situations très chaudes devant Zaidu Sanusi (53e), Ola Aina (65e), quand ce n’était pas Osimhen qui s’est complètement raté face au but (75e). 

Une pelouse en mauvais état, une chaleur étouffante dépassant les 30 degrés, Alhassan Yusuf sorti blessé à l’heure de jeu… les conditions étaient loin d’être idéales. Reste que les Super Eagles ont été défaits par une équipe qui leur était largement inférieure sur le papier et sur le terrain. Il faudra faire beaucoup mieux contre le Côte d’Ivoire dans quatre jours. 

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