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Entretien

CAN 2024: pour l’Ivoirien Christian Kouamé, il faudra « jouer tous les matches comme une finale»

Superstitieux pour éloigner la pression, mais en même temps confiant que son équipe nationale pourra aller bien loin dans la compétition. Christian Kouamé, attaquant de la Fiorentina, en Serie A italienne, est conscient que la CAN (sa deuxième, après celle de 2021) reste un rendez-vous à ne pas rater. 

L'Ivoirien Christian Kouamé.
L'Ivoirien Christian Kouamé. AFP - ISSOUF SANOGO
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RFI : Christian Kouamé, à quelques jours du coup d'envoi de la CAN, qui sont, à votre avis, les favoris à la victoire finale ?

Christian Kouamé : Les noms, on les connait bien. C'est-à-dire : Maroc, Sénégal et Algérie, qui aujourd’hui sont devenus des grandes nations du football au niveau international. J’ajoute aussi la Tunisie qui se distingue par une très bonne qualité de jeu et qu’il faudra donc surveiller de près.

C’est étrange, vous ne citez pas la Côte d’Ivoire ?

En effet… peut-être que je l’ai fait exprès. Il vaut mieux ne pas trop s'exposer et essayer de rester humble du début à la fin. Cependant, je considère mon équipe très compétitive. Presque personne ne nous donne comme possible vainqueur. Tant mieux, comme ça, on est moins sous pression. Je me limite à dire que la Côte d’Ivoire pourrait être la révélation de cette CAN.

Quels sont les points forts de la sélection ivoirienne?

Notre principal atout, c'est d'être un groupe de joueurs uni, un collectif très lié et chacun d’entre nous s’est présenté à cette CAN avec la ferme intention de donner son maximum. On connaît bien l’importance de ce tournoi, encore plus cette fois-ci vu qu’il se déroulera dans notre pays.

Le fait de jouer à domicile représente un avantage ?

Si on y réfléchit bien, ça peut être une larme à double tranchant. Savoir, d’une part, que tout un peuple est derrière nous est sûrement très rassurant et motivant. Mais d’un autre côté, si malheureusement, nous n'allons pas loin dans la compétition, alors là, ce sera terrible, un coup dur au moral. On comprendra d’avoir déçu, plus que jamais, tout le pays. Mais, je suis confiant et je pense vraiment que les choses se passeront bien. J’en profite donc pour envoyer un message à nos supporters : soyez avec nous parce que nous n'avons qu'un souhait, qui est celui de vous rendre content et fier de votre sélection nationale.

Quelles sont vos sensations à quelques jours du match d'ouverture ?

Je me sens très bien, en pleine forme et j’ai hâte de commencer. Un petit mot à cet égard pour Jean-Louis Gasset; depuis qu’il a été nommé entraîneur de la Côte d’Ivoire beaucoup de joueurs, surtout les nouveaux, se sentent motivés. Il a su transmettre une grande sérénité et une grande confiance à chacun d’entre nous. Personnellement, c'est aussi grâce à lui si je me sens très impliqué en sélection. Et pour ça, je compte bien tout donner pour aider l'équipe.

La Côte d’Ivoire est dans un groupe qui pourrait cacher des pièges. Quel adversaire craignez-vous le plus ?

Chaque match sera difficile et on doit donc le jouer à fond comme si c'était une finale. La CAN est une compétition où tout peut arriver. On le sait bien, dans ce groupe, que ce soit la Guinée équatoriale, la Guinée-Bissau ou le Nigeria, on doit éviter à tout prix de sous-estimer celui qu'on a en face, sinon on risque de le payer très cher.

À propos du Nigeria, vous avez eu l’occasion de parler de la CAN avec Victor Osimhen, vu que vous jouez dans le même championnat ?

Oui, en début octobre, avant le match face au Napoli. Pendant l'échauffement, je l’ai approché pour lui dire qu'on allait se voir bientôt dans mon pays. Il m’a répondu “ah oui, c'est vrai, j’avais presque oublié”… Bien entendu, il blaguait, car pour lui la CAN c’est quelque chose de très important. Ce ne sera pas facile de défendre face à un attaquant de son niveau.

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