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Entretien

Avec la RDC, Sébastien Desabre veut «créer un état d’esprit nouveau»

Désormais installé à Kinshasa, le Français Sébastien Desabre a donc quitté son poste d’entraîneur de Niort (Ligue 2) à l’amiable et a pris ses fonctions de sélectionneur des Léopards. Il répond aux questions de RFI.

Sébastien Desabre.
Sébastien Desabre. © AP Photo/Hassan Ammar
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RFI : Comment vous sentez-vous dans vos nouvelles fonctions ?

Sébastien Desabre : Tout va bien. Je suis là depuis une semaine et je suis l’équipe du CHAN qui joue sa place en Algérie en janvier 2023 face au Tchad le week-end prochain ici (victoire 2-1 à l’aller au Cameroun). C’est un premier pied à l’étrier. Je prépare aussi le stage de l’équipe A en septembre au Maroc à Casablanca. J’avais besoin de trouver un nouveau défi et la RDC est arrivée au bon moment. Je suis content d’être avec les Léopards. Il y a beaucoup de travail à faire ici.

Pour avoir dirigé huit clubs dans des championnats différents, et aussi avoir été à la tête de la sélection de l’Ouganda, vous connaissez bien le continent africain. Avec la RDC, absente de la dernière CAN, le défi est grand ?

Ce contrat de trois années devrait me permettre de redynamiser une équipe qui a du potentiel. L’objectif fixé est d’être au Mondial 2026. La RDC a beaucoup de bons joueurs, il faut remettre cette sélection à sa place. Nous avons eu deux défaites lors des deux premières journées de qualification pour la prochaine CAN en Côte d’Ivoire. Il va falloir être performant en mars prochain pour la suite des qualifications et obtenir notre ticket pour la Côte d’Ivoire. J’ai été nommé manager et sélectionneur. C’est important d’avoir du poids et d’être autonome dans tous les choix. Ma mission est aussi de mettre en place une bonne organisation autour de la sélection. La performance d’une sélection dépend de l’organisation et de la planification d’une équipe. Et j’ai déjà modifié le staff médical. Je compte donner une orientation différente.

Comment rendre attractive la sélection à tous les joueurs ?

Je veux créer un état d’esprit nouveau. Je veux créer une atmosphère pour qu’il y ait une synergie de travail tournée vers la performance. C’est un travail de fond et on veut en tirer les fruits à moyen terme, c’est-à-dire à la prochaine CAN. Je veux que les joueurs viennent pour servir leur pays. Être en sélection, c’est un honneur. On doit servir le pays, et ne pas se servir de la sélection. Il faut apporter le maximum en termes de jeu et de discipline.

Vous avez promis aux supporters congolais de leur rendre le sourire d’ici une année. N’est-ce pas vous « mettre la pression » ?

Les supporters des Léopards sont exigeants vis-à-vis de la sélection nationale. Mais pas seulement sur le plan des résultats. Ils veulent que l’on représente bien leur pays. Ils attendent que l’on donne une bonne image de la sélection. Il faut repartir de l’avant en toute humilité. Et cela commencera lors du stage au Maroc, avec les matches amicaux le 23 septembre face au Burkina Faso et le 27 contre la Sierra Leone.

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