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Royaume-Uni

Législatives au Royaume-Uni: Boris Johnson remporte une large majorité

Le Parti conservateur du Premier ministre Boris Johnson a obtenu une majorité écrasante lors des législatives britanniques, selon un sondage de sortie des urnes, ce qui va permettre au dirigeant conservateur de réaliser le Brexit fin janvier comme promis.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson se rend dans un bureau de vote de Londres le 12 décembre 2019.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson se rend dans un bureau de vote de Londres le 12 décembre 2019. REUTERS/Dylan Martinez
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Boris Johnson avait promis le Brexit. Avec le résultat de ces élections, il devrait enfin être en mesure de le mettre en œuvre. Les conservateurs britanniques ont obtenu une confortable majorité de 368 sièges sur 650 à la Chambre des communes lors des élections législatives de ce jeudi 12 décembre au Royaume-Uni, indique un sondage de sortie des urnes. L'opposition travailliste obtiendrait 191 sièges, le Parti national écossais 55 sièges et les libéraux-démocrates 13 sièges, à en croire le même sondage.

Si les résultats officiels ne sont pas attendus avant le milieu de la nuit au plus tôt, ces estimations donnent une avance si large, sans précédent pour les conservateurs depuis Margaret Thatcher, qu'un changement de tendance semble impensable.  

En revanche, pour les travaillistes de Jeremy Corbyn, s’il se vérifie durant la nuit, le résultat est tout bonnement catastrophique. Ce serait le pire depuis quarante ans, le Labour perdrait 71 sièges, avec seulement 191 députés. Les libéraux-démocrates, eux, ne gagneraient qu’un siège avec 13 députés mais leur dirigeante Jo Swinson pourrait perdre son siège. Par contre, le SNP écossais indépendantiste de Nicola Sturgeon ferait un très bon score avec 55 députés à Westminster, 20 députés de plus qu’en 2017, rapporte notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix

Troisièmes législatives en quatre ans

Le Premier ministre conservateur avait voulu ces législatives, les troisièmes en quatre ans, pour sortir le Royaume-Uni de l'impasse du Brexit, qui divise profondément le pays depuis la victoire du « leave » avec 52% des voix au référendum de 2016.

Jusqu'ici dépourvu de majorité à la Chambre des communes, le dirigeant de 55 ans, arrivé au pouvoir en juillet en se posant comme le sauveur du Brexit, n'avait pas réussi à faire adopter par le Parlement l'accord de divorce qu'il avait âprement négocié avec Bruxelles.

Durant la campagne électorale, il a promis de soumettre cet accord aux 650 députés nouvellement élus avant Noël avec l'objectif de mettre le Brexit en œuvre le 31 janvier, date à laquelle il est désormais prévu après trois reports. Une consécration des travaillistes aurait pu signer l'arrêt de mort du Brexit : ils voulaient renégocier un nouvel accord de divorce, plus social, puis le soumettre à un référendum avec comme alternative le maintien dans l'UE.

(Avec AFP)

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