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Allemagne / Turquie

Référendum présidentiel: le poids du vote des Turcs d'Allemagne

Les Turcs de l'étranger peuvent dès ce 27 mars voter pendant deux semaines en amont du référendum du 16 avril proposant de renforcer les pouvoirs du président de la République. Ils sont 1,4 million d'électeurs en Allemagne, la plus grande communauté en dehors de Turquie.

Des Turcs résidant en Allemagne font la queue devant le consulat turc à Berlin, en Allemagne, le 27 mars 2017, pour pouvoir voter.
Des Turcs résidant en Allemagne font la queue devant le consulat turc à Berlin, en Allemagne, le 27 mars 2017, pour pouvoir voter. AFP/Odd Andersen
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Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

La foule est peu nombreuse devant le consulat turc de Berlin, en Allemagne. Le bâtiment est protégé par des barrières de sécurité. Les électeurs sont contrôlés à l’entrée.

Des tentes ont été dressées dans la cour pour servir de bureau de vote. Beaucoup de ceux qui ressortent ignorent les interpellations des journalistes, surtoutles partisans du « oui » et du président Recep Tayyip Erdogan.

Cet électeur s'est laisse convaincre. « Je suis Kurde, mais Erdogan n’est pas un problème, déclare-t-il. Ce n’est pas un dictateur. Erdogan, c’est le bon choix. Toute l’Europe dit le contraire, mais ce n’est pas vrai ».

Soutien d'Erdogan

Environ 140 000 électeurs sont inscrits à Berlin et 1,4 million dans toute l’Allemagne. Cette communauté représente la plus grande diaspora turque à l’étranger dont les voix pourraient être décisives si le résultat du référendum du 16 avril devait être serré.

En 2015, 60% des Turcs ayant voté en Allemagne avaient soutenu le parti AKP du président Erdogan, soit dix points de plus que la moyenne. Ceux qui s’opposent à l’extension des pouvoirs du chef de l’Etat turc ont moins de moyens pour se faire entendre. Mais ils répondent plus facilement aux questions des journalistes.

Le scrutin divise la communauté turque et parfois les familles, raconte cette partisane du non. « C’est dommage que la Turquie en soit arrivée là, que les acquis obtenus grâce à Kemal Atatürk et la République soient détruits, estime-t-elle. Tout cela à cause d’un homme qui veut juste sauver sa peau, rien de plus ».

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