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Nepal

Le Népal interdit l'ascension solitaire de ses sommets

Quelques mois avant l'ouverture de la saison 2018, ce sont près de 750 permis qui ont été délivrés, un record. Pourtant, le Népal a décidé d'interdire l'ascension de ses sommets montagneux en solitaire. Une mesure qui vise à réduire le nombre d'accidents, notamment pour ceux qui tentent de gravir l'Everest.

A 300 km de Katmandou la capitale Népalaise, on aperçoit le mont Everest.
A 300 km de Katmandou la capitale Népalaise, on aperçoit le mont Everest. PRAKASH MATHEMA / AFP
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Fini donc les ascensions en solitaire. L'interdiction s'étend également aux doubles amputés et aux aveugles. Ils avaient jusque-là l'autorisation de gravir les sommets comme l'Everest au même titre que les valides. Au Népal, on veut éviter à tout prix les accidents, trop nombreux selon les autorités.

Cette nouvelle provoque la colère des amateurs de sensations fortes. Ils estiment qu'un certain nombre d'accidents est dû à la démocratisation de l'alpinisme au Népal. Cela crée selon eux « des embouteillages sur le toit du monde ». Les associations d'handicapés jugent elles ces décisions « discriminatoires ».

Onze morts sur les pentes de l'Everest en 2017

En 2017, 11 personnes ont perdu la vie en tentant de gravir l'Everest, dont quatre le même jour, au mois de mai dernier, à cause de ce que l'on appelle le « mal aigu des montagnes ».

C'est une des trois causes majeures de décès avec les avalanches et les chutes, comme celle d’Ueli Steck, en avril dernier. Cet alpiniste confirmé est mort après une chute de plus de 1000 mètres. Un événement qui a certainement contribué à la mise en place de ces nouvelles restrictions.

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